Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), de Marshall B. Rosenberg

L’édition 2016 de l’ouvrage du célèbre psychologue décédé en 2015 a été enrichie d’un important chapitre traitant de la médiation et de la résolution des conflits. Cette troisième édition devient l’ouvrage phare de la communication non violente.

Traduit dans plus de 30 langues et vendu à 170.000 exemplaires en France, l’engouement par rapport à cette thématique n’est plus à démontrer.  Etayé d’histoires, de dialogues et d’exemples, ce livre vise à améliorer radicalement et à rendre authentique la relation avec les autres. «La plupart d’entre nous avons été élevés dans un esprit de compétition, de jugement, d’exigence et de pensée de ce qui est bon ou mauvais. Au mieux, ces conditionnements peuvent conduire à une mauvaise compréhension des autres, au pire, ils génèrent colère, frustration, et peuvent conduire à la violence». Partant de cette thèse, Marshall Rosenberg a mis en place un processus en quatre points (voir billet). Le père de la communication non violente s’est évertué à travers ses ouvrages et ses sorties médiatiques à démontrer comment une compréhension respectueuse à tout message reçu permet de briser les schémas de pensée qui mènent à la colère et à la déprime. Il met en exergue le pouvoir guérisseur de l’empathie. Dans le développement de l’ouvrage, le lecteur peut transcender ce processus et en faire un passeport pour atteindre une liberté, une cohérence et une lucidité…  Une philosophie de la vie en somme ! Formé à la psychothérapie psychanalytique et docteur en psychologie clinique, Marshall B. Rosenberg a fondé en 1984 le Center for Non Violent Communication (CNVC), organisation internationale œuvrant pour la paix dans plus de 60 pays. Auteur de plusieurs ouvrages, il a été distingué pour son action par de nombreux prix. Il est décédé en 2015.

Ed. La Decouverte

(26 avril 2016)