Une situation conflictuelle gérée sous le coup de la colère ne peut qu’être agravée. Et quand la colère frappe, toutes les décisions sont biaisées. La vision des responsables s’affaiblit puisqu’elle se concentre sur le seul point de confrontation.
C’est de toute cette attitude que les auteurs ont voulu traiter le long de leur ouvrage. Il est clair que face à une telle situation, le cœur s’accélère, les jugements se bousculent dans la tête, ce qui n’arrange guère les choses. Les auteurs démontrent qu’une autre attitude bien plus positive est possible. Il s’agit de la communication non violente qui démontre que la colère est le signal d’alarme de notre déconnexion avec nos besoins. «Il s’agit dès lors d’écouter ce signal pour nous reconnecter à eux et les satisfaire sereinement», rappellent les critiques du Web. Marshall B Rosenberg est très clair: «Si ce sont nos jugements sur eux – et non les autres, qui provoquent la colère en nous ; et si ces jugements négatifs nous empêchent de nous relier à nos besoins, alors il suffit d’identifier ces derniers et de cesser de juger, pour trouver une solution positive pour tous aux situations «irritantes». Transformons la colère en actions bienveillantes pour soi et pour les autres, grâce à la communication non violente».
Marshall Rosenberg est un psychologue américain né le 6 octobre 1934 et mort le 7 février 2015. Il est le créateur d’un processus de communication appelé «Communication non violente» (CNV) et le directeur pédagogique du «Centre pour la communication Non Violente» (Center for non violent Communication), une organisation internationale à but non lucratif. En 1961, Marshall Rosenberg a reçu son diplôme de docteur en psychologie clinique à l’Université du Wisconsin. Il a écrit de nombreux livres. Il faut dire que son inspiration vient de Carl Rogers et Ghandi. Il a laissé derrière lui un réseau mondial de la CNV qui agit pour diffuser ce processus vecteur de changement social et de paix.
Ed. Jouvence 20/01/2012