Emploi

Performance et bien-être : Je t aime, moi non plus

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Comment concilier bien-être et performance et pourquoi il est important de le faire ? En ces temps de crise, les économies sont en mutation permanente et les entreprises en quête permanente, également, de compétences qualifiées. Toutefois, à vouloir surmonter les aléas conjoncturels, le bien-être des salariés n’est pas toujours au rendez-vous et ne va pas forcément de pair avec les politiques managériales des entreprises. ALM fait le tour de la question.

Aussi paradoxale la liaison bien-être et performances soit-elle, sa concrétisation est des plus importantes pour garantir une fonctionnalité durable d’une entreprise. La performance au travail dépend de multiples facteurs, le bien-être en est un. Aujourd’hui, les managers ont compris cela et fournissent plus d’effort en intégrant de véritables politiques de «bien-être au travail» qui ne seront pas sans réduire les risques psycho-sociaux de leurs salariés. Ces risques, notons-le, portent atteinte à l’intégrité physique et mentale des salariés.

A l’heure actuelle, les entreprises sont prêtes à tout pour éviter ce qui touche à leur rentabilité et à leur création de valeur. L’entreprise machine cèdera de ce fait, de manière graduelle, sa place à une entreprise où le facteur performance est fortement attaché et difficilement isolé de celui du bien-être des salariés.

Le constat est clair. Au fil des ans, les managers ont compris que la performance au travail dépend de multiples facteurs et pas seulement de la rémunération et que l’individu est aussi mu par l’engagement affectif et moral. Ceux qui ne sont pas dans cet esprit de gestion se voient confrontés à plusieurs maux, absences maladies, tensions au travail… et d’autres éléments qui ne jouent en aucun cas en leur faveur, notamment en ces temps de crise.

L’émergence de ce qu’on appelle «management éthique» a aidé à refonder et consolider le pacte de confiance et d’association entreprise-salariés ainsi qu’à mobiliser l’énergie des acteurs pour une réussite collective. Au-delà de l’idée de création de valeur et de productivité, cette notion de bien-être au travail est devenue un enjeu de santé public d’autant plus que la mauvaise santé mentale est la 4e cause la plus fréquente d’incapacité au travail.

Réussir le pari de joindre productivité croissante et souplesse de travail n’est toutefois pas tâche facile. Une chose en demeure sûre néanmoins, l’organisation ressort gagnante dans la mesure où ce bien-être permet une meilleure mobilisation et fidélisation des collaborateurs. Chose qui ne sera pas sans donner du poids à l’entreprise aussi bien au  niveau interne qu’externe et lui permettra de ce fait de se différencier de la concurrence en favorisant son image interne et externe, d’où la nécessité de pratiquer un management éthique dans les organisations de façon à bâtir un climat de coopération, avec une reconnaissance réciproque salariés-entreprise.

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