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Sèmè City accélère la cadence et vise le Maroc aussi

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[box type= »custom » bg= »#fddeef » radius= »5″]Sèmè City, la Cité internationale de l’innovation et du savoir, est un projet phare du gouvernement béninois géré par l’Agence de développement de Sèmè City (ADSC). Aujourd’hui, l’heure est à la recherche de partenaires internationaux pour renforcer l’employabilité des jeunes sur tout le continent africain. Le Maroc, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et la Côte d’Ivoire sont concernés. Explications. [/box]

Pour renforcer l’employabilité des jeunes au Bénin et sur tout le continent, Sèmè City vient de lancer un appel d’offres pour trouver des partenaires internationaux qui vise principalement le Maroc, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et la Côte d’Ivoire.
Cet appel à partenariats anglophones élargi fait suite au succès de la phase francophone lancée en juin dernier. 11 accords de partenariat avaient été, en effet, signés avec des institutions académiques et des entreprises françaises à Sèmè City. Les enjeux sont réels.

Les experts du Fonds monétaire international estiment que «d’ici 2035, il y aura plus de jeunes en Afrique qui rejoindront le marché du travail chaque année que dans le reste du monde réuni, en raison de la croissance démographique sur le continent. Le nombre de jeunes à la recherche d’un emploi est beaucoup plus élevé que le nombre d’opportunités qui s’offrent à eux. En outre, il existe une inadéquation entre les compétences des nouveaux travailleurs et les besoins des employeurs ». Tout est dit. Et c’est bien pourquoi, depuis son lancement, en 2017, Sèmè City a connu une croissance exponentielle et propose des programmes déployés sur quatre sites au Bénin. «Ces programmes variés de premier cycle, de recherche et de formation continue comptent plusieurs centaines d’étudiants et de chercheurs inscrits et plus de 1.000 entrepreneurs ont pris part à des programmes de renforcement des capacités et d’accompagnement», expliquent les porteurs de projets. Le 15 septembre dernier, l’Agence de développement de Sèmè City annonçait, dans le feu de l’action, l’intensification de ses efforts stratégiques pour améliorer la formation et l’insertion professionnelle des jeunes.

Concrètement, Sèmè City propose un environnement attrayant et dynamique pour divers partenaires, développant des projets à forts impacts. L’organisation cible, déjà, des opérateurs proposant des programmes d’enseignement supérieur et de formation technique et professionnelle. Parmi les cibles, les incubateurs et accélérateurs de projets à caractère entrepreneurial. La quête est orientée aussi vers des laboratoires, centres de recherche et chaires universitaires. Les entreprises actives dans l’écosystème de l’éducation et de l’innovation et les experts en ingénierie pédagogique et en création d’offres de programmes de formation et d’entrepreneuriat de haut niveau sont aussi recherchés.

Lors de l’appel à projets, Claude Borna, DG de Sèmè City, a déclaré : «En créant Sèmè City, le Bénin développe un cadre unique pour former une nouvelle génération de talents, les équiper pour l’avenir et promouvoir un modèle de croissance basé sur l’innovation Made in Africa. Depuis le démarrage de nos activités en 2017, nous avons posé les bases solides pour nous permettre de concrétiser cette vision.

Les nouveaux partenariats que nous nouons dans le cadre de l’appel à projets 2022 représentent un engagement fort à co-construire aujourd’hui les succès africains de demain. Nous en attendons des impacts très forts en matière d’emplois, de produits et services reconnus comme innovants et de solutions qui pourront s’exporter bien au-delà du continent».
Epitech, l’École de design Nantes Atlantique, l’École polytechnique fédérale de Lausanne et Sorbonne Université ainsi que plusieurs partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale, l’Unicef, UNFPA, l’Agence belge de développement (Enabel), et le Secrétariat d’État à l’économie suisse (SECO) sont déjà partenaires du projet phare du Bénin.

L’objectif est de donner à des centaines de milliers de jeunes africains les aptitudes pour réussir dans des environnements de travail dynamiques et en perpétuelle mutation. Concrètement, ce sont plus de 100.000 emplois directs et indirects qui sont attendus d’ici 2030, dont un tiers, créé sous le régime de l’auto-emploi et 40% par des femmes. Le Maroc y est associé. Les détails n’ont pas encore été dévoilés.

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