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Séminaire à Rabat: L’intégration des migrants passe par l’emploi

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«Si l’on veut intégrer les migrants, il faut leur trouver de l’emploi».

Bien que cette recommandation formulée, jeudi à Rabat, par Mohamed Khachani, secrétaire général de l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations, relève de l’évidence, elle demeure assez intéressante. D’où l’utilité de la tenir en compte pour concrétiser davantage le processus d’intégration.

Les démarches prévues par le Maroc    

Pour l’heure, les responsables marocains s’attellent à la question. Chose qui a été exprimée par Anis Birou lors du séminaire consacré à la migration et au marché de l’emploi initié par son département et celui d’Abdeslam Seddiki en partenariat avec le bureau international du travail. «Il est nécessaire de travailler pour une meilleure articulation entre la stratégie relative à l’emploi et celle de la migration et l’asile en veillant à préserver les droits des migrants», estime le ministre chargé des MRE et des affaires de la migration en s’interrogeant sur la manière de faire de la migration une valeur ajoutée pour la société.

Le nombre des migrants augmente de 2% chaque année

Son collègue, le ministre de l’emploi et des affaires sociales abonde, à son tour, dans le même sens en réitérant l’appel à  l’adoption d’une approche basée sur les droits. M. Seddiki, qui fait le constat de l’augmentation des flux migratoires, ne manque pas d’avancer, par l’occasion, des chiffres émanant de l’Organisation internationale du travail. Selon ces statistiques, les migrants se chiffrent à 230 millions représentant ainsi 3% des habitants du monde. Un nombre qui augmente à raison de 2% par an.

Pistes de réflexion

Face à l’augmentation des flux, le ministre de l’emploi et des affaires sociales propose des éléments de réflexion. «Faire de la migration un moyen efficace pour le développement», avance M. Seddiki comme piste parmi tant d’autres. Pour sa part, le directeur de l’OIT pour les pays du Maghreb, a appellé à «la mise en place d’une politique consacrée à la migration de la main-d’œuvre en organisant davantage le marché de l’emploi». Mohamed Ali Deyahi ne manque pas de rappeler que les flux migratoires résultent de conflits qui ne sont pas encore réglés. Le tout étant doublé du terrorisme. Pour rappel, la convention n°97 relative à l’amélioration des conditions de travail des migrants est en cours de ratification par le Maroc après celles relatives à la protection des droits des migrants.

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