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Travail-famille : Comment concilier les deux ?

© D.R

L’enquête réalisée par ReKrute en juin dernier sur la conciliation travail-famille a démontré que 47% des Marocaines travaillent par nécessité. 66% d’entre elles trouvent qu’il est très difficile d’allier famille et travail. 42% des managers appréhendent leur manque d’implication dans leur travail. Cela dit, 62% des femmes estiment avoir les mêmes chances de carrière que les hommes.

L’idée de réaliser une enquête sur la conciliation travail-famille s’est imposée de fait aux équipes de ReKrute compte tenu de la rareté de l’information à ce sujet. L’investigation a donc été menée sur un échantillon de 1.247 profils de femmes au Maroc, au cours du mois de juin 2019. En sont ressorties des tendances qui méritent d’être décryptées.

D’entrée, la première raison principale pour laquelle les femmes travaillent est rattachée directement au fait de subvenir aux besoins de leurs familles.

Elles sont 47% à travailler pour assumer les charges de leurs foyers. 80% privilégient l’équilibre entre famille et carrière. Car justement la majorité des femmes au Maroc trouve la conciliation travail-famille difficile, voire très difficile… Elles sont 66% à exprimer leur frustration d’avoir du mal à gérer leurs deux journées de travail par jour !

32% des Marocaines se font aider par leurs parents/beaux-parents et 20% ont recours à une nounou à plein temps. L’étude a permis de mettre en exergue que 17% seulement des Marocaines sont carriéristes. «22% des moins de 25 ans privilégient leurs carrières, contre 11% pour les 25-34 ans, 23% pour les 35-44 ans, 14% pour les 45-55 ans et enfin 31% pour les plus de 55 ans». Les chiffres sont têtus.

Du côté des managers, cette fois-ci, 42% d’entre eux craignent le manque d’implication de leurs collaboratrices. Ils estiment en effet que les femmes sont moins impliquées dans leur travail (absences, enfants malades, manque de temps). Elles sont 41% à penser que «la solution réside dans l’assouplissement de leurs heures de travail, 25% pensent au temps partiel et 13% aux crèches d’entreprises». Et pourtant 62% des femmes estiment qu’«elles ont les mêmes chances de carrière que les hommes».   

Leur prise de pouvoir dans les entreprises et à des niveaux de responsabilité très élevés aussi dans l’administration l’atteste d’ailleurs. L’étude mérite d’être affinée pour avoir des pistes de solutions à proposer aux employeurs. Ceci augmentera fortement leur implication et permettra de faire baisser l’appréhension des employeurs les moins souples !   

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