Une université dédiée à sensibiliser à la qualité des gouvernances à travers l’IA

La fondation Lalla Asmaa, la faculté des sciences de Rabat et le Lions clubs a organisé l’université d’été sur le digital en Afrique.

La Faculté des sciences de Rabat a accueilli l’université d’été sur le digital au service de la société en Afrique. Organisée conjointement par la fondation de SAR la Princesse Lalla Asmae, le Lions Clubs – district Maroc et la faculté des sciences de Rabat, cette initiative a rassemblé des experts, des professionnels, des chercheurs et des étudiants marocains et africains passionnés du numérique pour discuter des enjeux et des opportunités de la transformation digitale sur le continent africain. Le premier panel intitulé « Transformation Digitale et Société » a été consacré aux impacts sociétaux de la transformation numérique. Majid Lahlou, directeur des Systèmes d’Information au ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural, et des Eaux et Forêts, a mis en avant, en effet, l’importance de l’innovation digitale pour améliorer les services publics et la gouvernance. De son côté, Mohamed Jebbar, Pdg de BC Skills Group a insisté sur la nécessité de former une nouvelle génération de talents pour relever les défis du numérique ainsi que de répondre au besoin du marché d’emploi. Au niveau du second panel, animé par Ahmed Khalid Benomar, conseiller de la ministre de l’économie et des finances, l’accent a été mis sur « l’intelligence Artificielle, big data et cyber-sécurité ». L’expert a évoqué les opportunités offertes par le Data Lab pour une valorisation rapide des données ainsi que de l’IA pour améliorer l’efficacité des politiques publiques et le renforcement de la transparence. Sans citer tous les intervenants qui ont brillamment animé le débat autour des questions cruciales, le troisième panel, a été consacré à la « bio-informatique et santé ». Animé en partie par l’ancien ministre de la Santé et Président du e-Health Innovation Center, Anas Doukkali a présenté les avancées de la bio-informatique et ses impacts sur le diagnostic et le traitement des maladies. Les débats du quatrième panel ont porté sur l’internet des objets (IoT), les smart cities et l’agriculture. Et c’est l’ingénieur d’état et directeur des systèmes d’information au sein du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, M. Amrani qui a présenté les dernières innovations dans les villes intelligentes, mettant en avant des projets de gestion urbaine connectée.
D’autres interventions ont agrémenté le moment et confirmer l’importance de la modernisation des mécanismes par l’introduction de la data intelligente. Le Maroc a enclenché le processus depuis quelques décennies déjà. Il s’agit de l’accélérer car les échéances sont à nos portes.