Repris de justice, il a agressé plusieurs victimes dont deux jeunes femmes qu’il a également violées sous la menace d’une arme blanche.
«Il a volé mon sac à main et m’a violée», déclare l’une des deux victimes qui ont répondu favorablement à la convocation de la Cour afin de présenter leurs témoignages devant les trois magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. Vers 21 h, après avoir rendu visite à une amie gravement malade, cette jeune femme de vingt-huit ans ne se doutait pas du danger qui la guettait. «Il m’a tuée», déclare, tout en larmes, après avoir relaté la scène de son viol, cette employée qui vient d’être demandée en mariage par un jeune homme et qui l’accompagne à l’audience pour la soutenir. Le mis en cause est un jeune homme de vingt-six ans, repris de justice. Il avait effectivement déjà purgé une première peine d’emprisonnement de douze mois ferme et une deuxième d’une année et demie, toutes deux pour vol simple. Il semble que son séjour en prison lui a suggéré d’autres formes de criminalité et donné une grande férocité. Sa deuxième victime, une jeune femme, âgée de dix-neuf ans, étudiante universitaire, a déclaré à la Cour qu’elle est encore sous le choc de ce qu’elle a enduré. Ce monstre, tel qu’elle le qualifie, lui a coupé le chemin alors qu’elle venait de descendre du bus, tardivement, en retournant de la faculté où elle poursuivait ses études. Elle précise qu’elle n’avait dans son petit sac à dos que ses livres, une petite somme de soixante-dix dirhams et son téléphone portable. Le mis en cause qui était armé d’un couteau la lui a arraché tout en lui demandant de ne pas crier. Après quoi, il l’a conduite vers un lieu isolé et l’a violée. Quant au mis en cause, il a, évidemment, tenté de se disculper en affirmant qu’il ne les a jamais vues ni croisées. Des assertions démenties par ses aveux consignés dans le procès-verbal de son audition, cela en plus des déclarations des victimes et ses antécédents judiciaires. Autant de preuves accablantes indiquant qu’il est bel et bien l’auteur de vol qualifié doublé de viol des deux jeunes femmes. C’est la raison pour laquelle la Cour n’était pas clémente à son encontre et l’a condamné à quinze ans de réclusion criminelle.
Le mis en cause a, évidemment, tenté de se disculper en affirmant qu’il ne les a jamais vues ni croisées. Des assertions démenties par ses aveux consignés dans le procès-verbal de son audition.