15 ans de réclusion criminelle pour un pédophile

Perversion»
Les pédophiles sont généralement des personnes très connues par leurs victimes. Il s’agit soit d’un proche, d’un membre de famille, d’un voisin, etc. Dans leur majorité, des personnes qui ont gagné la confiance de leurs victimes. Voilà un cas parmi d’autres.

Ce père de famille se tient au box des accusés, à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, poursuivi en état d’arrestation pour attentat à la pudeur sur des mineurs de moins de quinze ans.
Cet employé, âgé de quarante-huit ans, père de deux enfants, clame son innocence devant les trois magistrats. Le président de la Cour lui demande alors pourquoi ce sont précisément ces trois enfants, tous ses voisins qui demeurent au même immeuble, au quartier Salmia, à Casablanca, et pas les autres enfants du même quartier, qui le pointent du doigt ? Il murmure une réponse qui ne convainc pas le représentant du ministère public.
L’affaire a éclaté lorsqu’une mère de l’un des enfants victimes de ce pédophile venait de remarquer une pièce de dix dirhams chez son enfant, âgé de six ans. Parce qu’elle ne lui a rien donné, ni son père, elle lui a demandé qui la lui a remise. Sa perturbation et son silence ont mis la puce à l’oreille de la mère qui a insisté pour que son enfant lui dise tout en le menaçant d’informer son père. Et l’enfant a craché le morceau en lui confiant que leur voisin profitait, à chaque fois de l’absence de sa famille, pour l’appeler à le rejoindre chez lui. L’enfant a affirmé à sa mère qu’il lui enlevait ses vêtements pour abuser de lui sexuellement tout en lui donnant une pièce de dix dirhams et le sollicitant de garder le secret entre eux. La mère qui a informé son mari s’est rendue chez la police pour porter plainte.
Le mis en cause a été arrêté et a tenté de se disculper. Mais en vain. Puisque deux mères de deux enfants victimes du pédophile se sont présentées devant la police pour porter plainte. Elles ont précisé aux enquêteurs qu’elles étaient au courant de la perversion sexuelle de leur voisin, mais elles avaient honte de recourir à la police. Dès que leur voisine est venue pour porter plainte, elles ont été encouragées et ont recouru à la justice.
Devant la Cour, le mis en cause continue de clamer son innocence et d’expliquer qu’il ne s’agit que de mensonges. Toutefois, la Cour l’a jugé coupable et l’a condamné à quinze ans de réclusion criminelle.