Nous sommes à la chambre criminelle près la Cour d’appel d’Al Hoceima. Un jeune homme, la trentaine, se tient au box des accusés, poursuivi pour avoir mis le feu à deux reprises au foyer parental, situé au douar Amsaâdia, commune rurale et Caïdat de Sidi Boutmime, à Targuiste.
En effet, l’affaire remonte au mois de février, quand son père est retourné chez lui pour découvrir son domicile en feu. Alertant les éléments des sapeurs-pompiers, ces derniers sont arrivés à le circonscrire. Le père a pointé du doigt son fils, un jeune homme qui souffre de troubles mentaux. Une enquête a été diligentée. Son père a confirmé ses déclarations tout en accusant son fils. Ce dernier a précisé que son fils avait déjà mis le feu à son domicile parce qu’il a refusé de lui remettre une somme d’argent. Il a purgé à ce propos une peine d’emprisonnement. Sa mère a ajouté que son fils est bel et bien celui qui a mis le feu à son domicile tout en affirmant qu’il souffre de troubles mentaux. Elle a précisé que son fils a éteint son téléphone portable après avoir commis son crime tout en ne donnant plus signe de vie.
Devant la Cour, le mis en cause a avoué son crime en déclarant avoir mis le feu au foyer parental pour se venger de sa mère qui a refusé de lui donner une somme d’argent. Il a précise qu’il souffrait de troubles mentaux tout en ajoutant qu’il est maintenant en bonne santé. Il a également précisé à la Cour qu’il avait été interné, en 2013, dans un hôpital psychiatrique à Al Hoceima.
Jugé coupable pour avoir incendié son foyer parental tout en le bénéficiant des circonstances atténuantes, la Cour auprès de la chambre criminelle près la Cour d’appel l’a condamné à deux ans de prison avec sursis.