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43 victimes pour le violeur en série du sud

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Quand le verdict, cinq ans de réclusion criminelle, a été prononcé, ce jour du mois en cours, à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Safi, le principal concerné, M’barek. L, a poussé un «ouf» de soulagement… parce qu’il attendait plus que cette sentence, jugée clémente par ses victimes qui sont au nombre de quarante-trois femmes. Sans pitié, ce père de trois enfants, âgé de trente-sept ans, employé dans les chantiers de construction, les a toutes violées. Il ciblait surtout les cuisinières âgées de quarante à cinquante ans. Sa dernière victime, une cuisinière, âgée de cinquante-quatre ans, s’est dépêchée, le 5 octobre de l’année dernière, au poste de la gendarmerie royale de Tamanar, province d’Essaouira. En détail, elle a relaté le calvaire qu’elle a enduré à un gendarme. Elle raconte qu’il est venu frapper chez elle. Quelqu’un lui a donné son adresse. Il lui a expliqué qu’il était un homme d’affaires, en besoin d’une cuisinière qui se chargeait des plats qui seront préparés la nuit des noces de sa fille, à Tamanar, une petite ville située à 58 km d’Essaouira. Le rendez-vous a été fixé pour le lendemain. Il lui a remis une petite somme d’argent pour l’informer qu’il viendrait le lendemain. Il l’a rejointe le lendemain et l’a prise à bord de sa voiture. En arrivant au douar Ouled Hassoune, 15 km plus loin de Tamanar, il s’est arrêté. La cuisinière qui ne remarquait qu’un coin désert est restée bouche bée. Et tout calmement, il lui a demandé de se dévêtir. Elle a refusé. Il a fini par la maltraiter pour qu’elle s’exécute. Et il l’a violée. Il l’a jetée par la suite dans la voiture et il a démarré. Déjà, les gendarmes de la région disposaient de plusieurs plaintes déposées par quelques victimes qui avaient subi le même sort et par le même stratagème. Autrement dit, ils recherchaient déjà cette même personne. Ce jour du 8 octobre, un gendarme reçoit un coup de téléphone. A l’appareil un indic qui l’informait de l’existence de la personne qu’ils recherchaient au douar Bouzni, à Tamanar, bien que demeurant au douar Aska, à Agadir. Rapidement, les limiers se sont dépêchés au douar pour arrêter M’barek en quête d’une nouvelle victime. Sans difficultés, il a tout avoué. Il se souvient de toutes ses victimes. Il en a compté quarante-trois. Mais, elle n’ont pas toutes déposé plainte. Il opérait à Agadir et Essaouira, a-t-il affirmé à la Cour qui a jugé qu’il méritait de bénéficier de circonstances atténuantes !

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