Après moins de vingt-quatre heures, le crime odieux qui a coûté la vie à un jeune homme d’affaires à Agadir a été tiré au clair, apprend-on de sources judiciaires. C’est avec la coordination des éléments de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) que les limiers du service préfectoral de la police judiciaire relevant de la préfecture de la Sûreté de la ville d’Agadir sont arrivés, jeudi 24 novembre, à arrêter l’auteur du crime. Il s’agit d’un jeune homme de vingt-sept ans. L’affaire remonte aux premières heures du mercredi 23 novembre lorsqu’un vagabond a découvert, dans un terrain vague situé dans la commune Drarga relevant de la province d’Agadir Ida-Outanane, le cadavre d’un homme entièrement calciné. Rapidement, il s’est rendu chez la police. Une expertise génétique a permis aux spécialistes du laboratoire scientifique et technique de la police d’identifier la victime. Il s’agit d’un jeune homme qui opère dans l’e-commerce et demeure à Hay Mohammadi, à Agadir. Il était chez lui, lundi 21 novembre, en compagnie de ses amis. Sa femme et leur unique fille de moins d’un an étaient chez sa sœur à Essaouira. Il se préparait pour aller, le lendemain, mardi 22 novembre, au Qatar. Il devait prendre l’avion à 11 h du matin. Vers 15 h, son téléphone sonne, c’est son ami qui le sollicite de le rejoindre afin de trouver une solution à l’amiable à un litige portant sur des transactions commerciales d’une valeur estimée à 3 millions 720 mille dirhams (3.720.000,00 DH). Il demande à ses amis de l’attendre chez lui tout en les informant qu’il va rencontrer une personne pour récupérer une partie de la somme. Seulement, depuis, il n’a plus donné signe de vie. Ses amis l’ont cherché à travers les quatre coins de la ville. Son épouse qui était à Essaouira et les membres de sa famille les ont rejoints. Mais en vain. Il fallait attendre la découverte de son cadavre pour savoir qu’il a disparu à la suite d’un crime ignoble. L’auteur du crime a expliqué aux enqûteurs que la victime est montée à bord de sa voiture. Ils ont engagé une conversation portant sur leur problème. Ce faisant, le mis en cause a conduit la voiture vers la région de Tamaït relevant de la commune rurale Drarga. Sans crier gare il a commencé à le violenter avant de l’étrangler avec une corde en caoutchouc. Après que la victime a rendu l’âme, il a mis le cadavre dans le coffre de la voiture et il est allé jusqu’à un terrain vague pour y mettre le feu. Le mis en cause a été maintenu en détention préventive.