Un infirmier qui pratiquait l’avortement illégal a été arrêté, en flagrant délit, dans une villa située dans la région d’Azrou.
Chez lui, des appareils et outils utilisés dans l’avortement, des médicaments et une somme de onze mille dirhams ont été saisis. En effet, sur la base d’informations recueillies par les éléments de la direction générale de la surveillance du territoire, DST, les éléments d’une brigade de la police judiciaire, épaulés d’une brigade de la gendarmerie royale, se sont dépêchés sur la villa pour y faire une descente. Chez lui, ils l’ont trouvé en pleine opération d’avortement d’une jeune femme. Cette dernière a affirmé aux enquêteurs qu’elle est tombée enceinte suite à une relation extraconjugale.
Son amant, a-t-elle précisé aux enquêteurs, l’attendait dans une station d’essence qu’elle leur a indiqué. Ne perdant pas le temps, surtout que la jeune femme était dans un état critique, les limiers sous la supervision du Procureur du Roi ont alerté la protection civile. Une ambulance l’a conduite vers l’hôpital régional 20 août, pour être sauvée surtout qu’elle souffrait d’une hémorragie et de l’anémie. L’enquête a révélé que la jeune femme et son amant sont originaires d’Errachidia. Dès qu’elle est tombée enceinte, tous les deux se sont rendus chez l’infirmier en cause, à Azrou, pour se faire avorter.
A la suite des instructions du Procureur du Roi près le tribunal de première instance d’Azrou, l’infirmier et l’amant de la jeune femme ont été maintenus en détention préventive alors que la jeune femme est restée sous la surveillance médicale. Elle ne sera traduite devant le tribunal qu’une fois sa santé soit rétablie.