Les victimes des réseaux sociaux continuent de tomber comme des mouches dans les filets des escrocs. Samia est l’une de celles qui croyaient entretenir une relation amoureuse avec un homme pour fonder un foyer conjugal.
Cette jeune fille a, sans aucun doute, essayé à plusieurs reprises avec des jeunes hommes avec lesquels elle avait, au départ, des relations virtuelles via Facebook et WhatsApp. Mais sans jamais arriver à réaliser son rêve. Pour la énième fois elle se retrouve en contact avec un jeune homme prétendant qu’il est issu de la région du Golfe. On passe au téléphone et là il lui explique qu’il rêve d’avoir une épouse marocaine. En regardant la photo qu’elle lui a envoyée, il confirme tout de suite que c’est elle l’épouse élue. Pleine de joie, elle continue de chatter avec lui en toute liberté lors de leurs conversations. Ils parlaient de tout et surtout du sexe. A ce propos, il a commencé à lui demander de lui envoyer ses photos en positions érotiques et des vidéos l’enregistrant toute nue. C’était juste pour voir son corps.
Ne manifestant aucune objection, elle s’exécuta. Et ce fut le début de son calvaire. Celui qui se faisait passer pour une personne issue de la région du Golfe lui a dévoilé son vrai visage. Il s’agit d’un jeune homme, demeurant au quartier Aïn Chok, à Casablanca, qui a commencé à la menacer de publier les vidéos et les photos la montrant toute nue si elle refusait de lui envoyer la somme de 7.500 DH. Sans la moindre hésitation, Samia se rend au commissariat de police relevant du district Ben Msik, à la capitale économique pour porter plainte. Une enquête est diligentée par les flics qui arrivent à l’identifier et le repérer non loin de chez lui, à Aïn Chok pour se déplacer depuis Ben Msik et l’arrêter. Les enquêteurs ont saisi chez lui deux PC et un smartphone qu’il utilisait pour ses manèges.
Le mis en cause a été traduit devant la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca poursuivi pour chantage et menace de publication de photos pornographiques sur les réseaux sociaux.