Casablanca : Il abuse sexuellement d’une adolescente et écope de 8 ans de réclusion criminelle

Trentenaire, ce jeune homme se tenait au box des accusés à la salle d’audience de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, poursuivi en état d’arrestation pour attentat à la pudeur sur une mineure.

Sa victime, une adolescente de quinze ans, se tenait debout tout en tenant la main de sa mère. Elle n’arrivait pas à prononcer le moindre mot à chaque fois que le président de la Cour lui posait une question. Bref, elle gardait le silence. «Elle ne parle avec personne depuis ce jour où elle a été abusée sexuellement», a expliqué la mère au président de la Cour qui s’est contenté de ses déclarations consignées dans le procès-verbal dont on apprend que l’affaire remonte au mois de janvier 2022 lorsque cette fille venait de rentrer chez elle dans un état lamentable. Il était 17 h passées, lorsqu’elle s’est jetée dans les bras de sa mère tout en fondant en larmes. Sa mère lui demandait une explication. Mais en vain, puisque la fille n’arrivait pas à retenir ses larmes. Mais, dès qu’elle s’est calmée, elle a relaté ce qui lui est arrivé à sa mère. Elle lui a confié qu’elle venait de croiser son voisin qui demeure non loin de chez elle. Il lui a demandé si elle a des problèmes en mathématiques pour lui répondre affirmativement. Une conversation était suffisante pour la convaincre de l’aider. Et il l’a sollicitée de rentrer chez lui pour faire avec elle une première séance. De bonne foi, elle l’a accompagné chez lui. Elle a remarqué qu’il n’y avait personne ni ses parents ni son unique sœur. Dès qu’il a verrouillé la porte, il l’a poussée violemment vers une chambre et lui a enlevé les vêtements. Sans vergogne, il l’a violée. Après quoi, il lui a ouvert la porte pour sortir et rentrer chez elle. Une plainte a été portée contre lui pour qu’il soit appréhendé ensuite et traduit devant la justice. En fait, il a tenté de se disculper. Mais, la Cour n’a pas cru en ses paroles et l’a jugé coupable. Après les délibérations, la Cour l’a condamné à huit ans de réclusion criminelle.