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Casablanca : Il viole sa voisine et écope de 10 ans de réclusion criminelle

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Il l’a demandée en mariage, mais elle a refusé. C’est du moins ce que ce jeune homme de vingt-six ans affirme au président de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca qui lui explique que le mariage ne répare jamais le mal qui a été fait, à savoir l’acte de viol. Pourquoi n’a-t-il pas fait les choses en règle ? A cette interrogation, il a répondu qu’il a hésité à se présenter à ses parents. Le président lui fait remarquer alors qu’il n’a pas eu le courage de la demander en mariage alors qu’il en avait suffisamment pour lui faire du mal ! Le mis en cause, poursuivi en état d’arrestation, baisse la tête et garde le silence. Sa victime, incapable de le fixer des yeux, confirme à la Cour qu’il l’a demandée en mariage avant qu’il soit arrêté, mais qu’elle ne peut être sous le même toit avec son agresseur. Elle n’a jamais imaginé être à la merci d’un homme qui demeure non loin d’elle et qui n’avait qu’un seul objectif, à savoir violer et faire du mal aux autres, a déclaré la jeune fille, âgée de vingt-et-un ans, téléopératrice dans un centre d’appels.
Elle venait de descendre d’un grand taxi pour se rendre à sa maison. Elle est sortie un peu tard de son emploi, vers 22 h. Dès qu’elle a emprunté une ruelle, à quelque cinq cents mètres de son domicile, son voisin du quartier, à savoir le mis en cause, un repris de justice qui a déjà purgé deux peines d’emprisonnement pour vol à main armée et coups et blessures, l’a interceptée couteau à la main.
«J’étais sous l’effet de la drogue M. le président… Je ne savais pas ce que je faisais», assure-t-il à la Cour pour se dédouaner. Toutefois, le président de la Cour lui explique que la consommation de drogue est elle-même un délit et qu’elle ne justifie jamais un crime.
Il l’a menacée de meurtre si jamais elle poussait le moindre cri. Terrifiée, elle a obtempéré. C’est ainsi qu’il l’a conduite vers un logis abandonné pour la violer. Elle est finalement arrivée à lui donner un coup de pierre et prendre la fuite.
Prenant la parole, le représentant du ministère public a requis la peine maximale, selon les dispositions de l’article n° 486 du code pénal. Tandis que son avocat de la défense, constitué dans le cadre de l’assistance judiciaire, a réclamé de le faire bénéficier des circonstances atténuantes. Une réclamation rejetée par la Cour qui a condamné le mis en cause à la peine maximale, à savoir dix ans de réclusion criminelle.

 

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