Il a avoué aux enquêteurs qu’il est bel et bien le meurtrier et qu’il était sous l’effet de comprimés psychotropes quand il a attaqué la victime.
La caméra de surveillance installée à la station de tramway Ali Yata, à Casablanca, a permis aux éléments de la police judiciaire relevant du district de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ d’arrêter un homme qui a tué un jeune homme à coups de couteau. La victime venait de sortir d’une pharmacie quand le malfaiteur lui a coupé le chemin. Sous la menace d’un couteau il lui a demandé de lui remettre tout ce qu’il portait sur lui. Seulement, la victime ne l’entendait pas de cette oreille.
Elle a manifesté une résistance farouche mais le malfrat lui a asséné plusieurs coups de couteau avant de prendre la poudre d’escampette. Se basant sur les images prises par la caméra de surveillance, les enquêteurs se sont adressés aux habitants des environs de la scène du crime pour avoir quelques informations. En effet, les limiers sont arrivés rapidement à l’identifier puisqu’il est l’un des habitants de Hay Mohammadi, repris de justice, jouissant d’une mauvaise réputation.
Son domicile a été repéré et une souricière lui a été tendue non loin de chez lui. Le même jour, mercredi 5 décembre, il est tombé dans les filets de la police de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ. Soumis aux interrogatoires, il a avoué aux enquêteurs qu’il est bel et bien le meurtrier et qu’il était sous l’effet de comprimés psychotropes quand il a attaqué la victime. Il n’avait pas l’intention de le tuer, dit-il, mais seulement lui subtiliser son smartphone. Mais quand la victime a manifesté de la résistance, il a été obligé de le poignarder, avance-t-il. La victime qui a été évacuée vers le service des urgences à l’hôpital Mohammed V a succombé à ses blessures.
Samedi dernier, le mis en cause a été traduit devant le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner et vol qualifié.