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Casablanca : Une infirmière arrêtée pour corruption et remise de faux certificats médicaux

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Impliquée dans une affaire de corruption, falsification de certificats médicaux, une infirmière exerçant à l’hôpital Al Hassani à Casablanca a été maintenue en détention préventive par le procureur du Roi près le tribunal de première instance de la capitale économique.

Un médecin qui exerce au même établissement sanitaire a été mis, lundi 8 août, entre les mains du procureur du Roi, en état de liberté provisoire. Un père de famille qui a bénéficié de deux faux certificats médicaux a également été maintenu en détention préventive alors que son épouse a bénéficié de la liberté provisoire. L’affaire a commencé par une querelle de voisinage avec coups et blessures entre deux familles de la région de Tamaris, située à environ dix-sept kilomètres à l’ouest de Casablanca. Les blessés se sont rendus au centre médical Dar Bouâzza pour se soigner, alors qu’une femme présentant une fracture au niveau de la jambe a été évacuée vers le service des urgences du centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. Les autres antagonistes qui ne présentaient que des égratignures sont retournés chez eux avant l’arrivée des éléments de la gendarmerie royale de Tamaris qui ont entamé, à ce propos, une enquête. Le lendemain, à l’exception de la femme fracturée à la jambe, tous se sont présentés devant les enquêteurs. Aussitôt, le chef de la brigade des gendarmes a remarqué que l’un d’eux avait un gros bandage autour de la tête et des mains alors qu’il a appris, la veille, au centre médical à Dar Bouâzza, que la blessure de cette personne était très légère et ne nécessitait pas un certificat médical d’incapacité temporaire totale (ITT) de 26 jours que le médecin lui a remis. Une contradiction entre les déclarations du staff médical du centre de Dar Bouâzza et l’ITT qui a mis la puce à l’oreille des enquêteurs. Les investigations poussées ont conclu que c’est un faux certificat médical. En effet, il s’est avéré que ce père de famille a cherché à montrer que sa blessure était aussi grave que sa voisine fracturée à la jambe. C’est un proche qui lui a conseillé d’aller voir un médecin et une infirmière à l’hôpital Al Hassani qui lui trouveront sûrement une solution convenable à lui et sa femme, également impliquée dans cette affaire. Selon ses déclarations devant les enquêteurs de la gendarmerie royale, il a rencontré l’infirmière en question qui a transformé les égratignures en une large plaie avant de lui faire des points de suture. Et voilà que son certificat médical atteste qu’il a une ITT de 26 jours et que sa femme présente également des blessures qui ne sont pas graves. L’infirmière a ainsi été arrêtée et l’enquête est toujours en cours pour déterminer si le médecin est également impliqué dans cette affaire ou pas.

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