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Crime passionnel à Casablanca

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Cette jeune fille a confié avoir entretenu une relation amoureuse avec un jeune homme. Depuis, ils sortaient tous les trois.Elle était son amie intime mais cela ne l’a pas empêchée d’entretenir une relation sexuelle avec l’amant de celle-ci. Une dispute entre les deux jeunes filles a viré au drame.

Âgée de vingt-six ans, elle n’a jamais imaginé se tenir devant les magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca et de surcroît avec un crime de sang sur le dos.
«Je ne sais pas comment cela est arrivé, M. le président», affirme-t-elle à la Cour lorsque le président lui rappelle son accusation, à savoir coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. La victime n’est autre que sa meilleure amie, son aînée de deux ans. Elles étaient même inséparables et demeurant au même quartier à Casablanca. Leur intimité allait jusqu’à l’échange de leurs secrets. «On ne se cachait rien, Allah Yarhamha », a-t-elle précisé les larmes aux yeux. C’est ainsi que cette jeune fille a confié avoir entretenu une relation amoureuse avec un jeune homme. Depuis, ils sortaient tous les trois. Mais lorsqu’ils décidaient de partager le même lit, dans un studio loué par l’un des amis de son amant, ils sortaient tous les deux. Les choses continuaient comme ça jusqu’au jour où elle apprend que son amant sort, en cachette, avec son amie à elle. Au début elle n’en croit pas ses oreilles, mais elle finit vite par s’assurer de la véracité de l’information. Elle ne tarde pas à reprocher à son amant de l’avoir trompée avec son amie. Mais celui-ci lui révèle que c’est cette dernière qui a pris l’initiative de lui téléphoner et de lui proposer de se rencontrer et d’aller même coucher ensemble, mais sans que son amie le sache. Furieuse, elle téléphone à son amie et lui demande de se rencontrer dans un café. Après avoir engagé une conversation houleuse, elles en sortent. Mais, la vive discussion reprend de plus belle dans la rue. Perdant le contrôle de ses nerfs, la défunte gifle la mise en cause. Indignée, cette dernière saisit une pierre et lui donne un coup à la tête. C’était suffisant pour que la victime perde connaissance et soit évacuée vers le service des urgences de l’hôpital Mohammed V, à Hay Mohammedi. Malheureusement elle rend l’âme le lendemain.
Verdict : Jugée coupable, la mise en cause a été condamnée à cinq ans de réclusion criminelle après avoir bénéficié des circonstances atténuantes.

 

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