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Deux étudiants victimes d’une escroquerie

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Ils sont deux amis, encore étudiants. Et pourtant, ils essaient, dès maintenant, d’assurer leur avenir en cherchant un emploi stable. Ils n’ont pas l’intention d’attendre l’obtention de leurs diplômes pour en chercher un. Nous sommes à Agadir, dans l’un de ces cafés que les deux jeunes étudiants universitaires fréquentent souvent. Les serveurs les connaissent et savent qu’ils cherchent un emploi. «Quelqu’un m’a dit qu’il y a des postes à la préfecture de Sidi Ifni», leur chuchote l’un des serveurs. Celui-ci leur explique qu’un client qui fréquente le café lui a confié qu’il cherchait des jeunes en quête d’emploi pour les aider à être embauchés à la préfecture de Sidi Ifni. Les deux étudiants le sollicitent de leur fixer un rendez-vous. La rencontre entre les deux étudiants et le client s’effectue le lendemain. Il leur affirme qu’il n’est pas chargé de les recruter, il ne sera qu’un intermédiaire entre eux et un caïd, précise-t-il.
Trois jours plus tard, les deux étudiants rencontrent le prétendu caïd. Celui-ci leur affirme que les responsables de la préfecture de Sidi Ifni se préparent à embaucher des fonctionnaires aux échelles 8 et 10. Il leur propose de les aider à y occuper des postes. Il ajoute même qu’il ne peut pas leur assurer des postes à échelle 10, mais uniquement à la 8. Peu importe. Pour les deux étudiants, l’essentiel est qu’ils soient recrutés. Mais rien n’est gratuit, le prétendu caïd leur précise qu’ils doivent verser 50 mille dirhams chacun. Les deux étudiants acceptent car, au moins pour eux, les postes sont assurés. Ils le rencontrent une deuxième fois, munis cette fois de leurs dossiers. Dans un autre café de la ville, chacun des deux étudiants lui remet une somme de 25 mille dirhams. Ils leur promettent de lui verser le reste une fois recrutés. Le marché est conclu. Mais, depuis, le prétendu caïd n’a plus donné signe de vie. Son téléphone portable ne sonne plus, il est toujours «hors zone». Les deux étudiants réalisent enfin qu’ils sont tombés dans les filets d’un escroc. Ils portent plainte. La Police judiciaire d’Agadir se mobilise, mais elle n’a arrêté, jusqu’à aujourd’hui, que la personne intermédiaire. Le prétendu caïd, lui, court toujours.

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