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DEUX HOMICIDES CONJUGAUX SUR FOND DE SOUPÇONS D’INFIDÉLITÉ

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Le doute n’est autre que le manque de certitude. Et tant qu’il n’y a pas de certitude, il n’y a pas de vérité permettant de juger et prendre une décision raisonnable et finale. C’est ce que ces deux couples de Sidi Bennour et d’Aït Baha n’ont pas pu admettre pour arriver enfin à commettre l’irréparable.
Rien ne justifie un meurtre, mais quand il est commis on cherche le mobile derrière cet acte et ses circonstances. Et dans les deux homicides qui ont eu lieu, en une journée, samedi 15 juillet, à la suite de relations conjugales tendues, le mobile n’était que le soupçon d’infidélité.
En effet, le premier meurtre a eu lieu en fin de l’après-midi et la scène du crime était un local à usage commercial d’ustensiles de cuisine situé au boulevard Abderrahmane Doukkali relevant du quartier Essaâda à Sidi Bennour. L’auteur du crime n’est autre que l’épouse, une enseignante dans un établissement scolaire privé, âgée de vingt-sept ans, enceinte à son septième mois. Croyant que son mari la trompe avec d’autres femmes, elle se rend à son commerce et engage avec lui une énième discussion à propos de doutes qui rongent son coeur. Certes, il lui a expliqué à maintes reprises qu’il n’entretient pas de relation avec aucune femme et qu’il n’échange de messages instantanés via WhatsApp avec personne. Mais, elle ne le croit pas et continue de l’accuser d’adultère sans preuves. Le samedi 15 juillet, elle sort de chez elle pour le rejoindre dans son commerce. A haute voix, elle lui reproche une nouvelle fois de la tromper, il lui demande de raison garder mais, hors d’elle, elle saisit un couteau et lui assène deux coups au niveau de la poitrine. Il tombe par terre. Elle compose le numéro d’urgence et une ambulance de la protection civile ne tarde pas à arriver et évacuer son mari vers l’hôpital local de Sidi Bennour. Attendant au hall de l’hôpital le temps qu’il soit soigné, elle se retrouve, pas moins d’une heure plus tard, encerclée par les éléments de la police judiciaire qui la conduisent au commissariat et la placent en garde à vue.
Quant au deuxième crime conjugal, il a eu lieu, la nuit du même jour, samedi, au douar Aït Ouarghen relevant de la commune rurale Aït Mzal, dans la province de Chtouka-Aït Baha. Cette fois le meurtrier, un quadragénaire, est le mari. Lors d’une discussion houleuse où il a fait part à sa femme des doutes d’infidélité qui traversent son esprit aussi bien de jour que de nuit, il s’empare d’un couteau et assène à son épouse des coups mortels au cou. Enfin, il alerte les gendarmes et ne quitte pas la scène du crime. Se dépêchant sur les lieux ils l’arrêtent sans qu’il manifeste de résistance.

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