Elle donne des somnifères à son époux pour se jeter dans les bras de son amant

Remarié, ce veuf octogénaire a cru qu’il irait retrouver la femme qui prend soin de lui et combler sa solitude. Malheureusement, elle l’a rendu cocu.

Nous sommes à la Cité ocre, Marrakech. Depuis longtemps, quelques habitants du Hay Hassani remarquent qu’un agent d’autorité, Moqadem de son état, rentre dans l’obscurité de la nuit avant de sortir quelques temps après, du domicile de l’un de leur voisin ; un octogénaire, ressortissant marocain à l’étranger.

Pourquoi y rentre t-il la nuit avant de le quitter avant l’aube ? Pourquoi cet agent d’autorité prend autant de précautions en se faufilant comme pour éviter d’être remarqué par quelqu’un? Est-il l’ami de l’octogénaire ? En effet, ce dernier n’y demeure pas seul, mais en compagnie de sa seconde épouse. Etrange ! Ce comportement inhabituel de cet agent d’autorité a fini par mettre la puce à l’oreille des voisins. Ces derniers savent que ce père de famille avait perdu sa première épouse qui a rendu son âme. Restant tout seul puisque ses fils sont absorbés par leurs propres familles et leurs emplois, cette solitude ennuyeuse a commencé le dévorer. Qui pour combler ce vide et prendre soin de lui ? Le remariage était devenu la seule solution convenable. Avec une pension de retraite confortable, il était facile de trouver la femme qui pourrait reprendre, en sa compagnie, le chemin. Et rapidement, il l’a trouvée pour se remarier et se retrouver en sa compagnie sous le même toit. Prendra-t-elle vraiment soin de lui ? C’est du moins ce qu’il souhaitait. Mais, c’est le contraire qui allait se passer sans qu’il le sache. Si ce n’était pas ses voisins qui se sont rendus compte que quelque chose d’anormale se passe à l’intérieur de chez lui. Devaient-ils garder le silence sans réagir ? Non, au contraire, ils ont décidé de réagir en informant le fils qu’un Moqadem se rend souvent, la nuit, au domicile de leur père pour le quitter vers l’aube.

Sans perdre du temps, l’un des fils de ce retraité octogénaire s’est rendu chez la police du 11ème arrondissement pour porter plainte. Pour se mobiliser, il fallait que le Moqadem soit au domicile de l’octogénaire. Le moment est venu, ce dimanche 4 août. Le Moqadem y est rentré, vers la première heure, sans qu’il sache qu’il était sous surveillance. Une heure plus tard, les limiers ont effectué une descente sur la demeure. Et c’est la mauvaise surprise. L’épouse de l’octogénaire était dans les bras de l’agent d’autorité, tous nus, en pleine action. Alors que son époux était plongé dans un profond sommeil. Il ne se rendait pas compte de ce qui se passait à côté de lui, dans une autre chambre. Car, sa femme lui donnait des somnifères à chaque fois qu’elle attendait l’arrivée de son amant, le Moqadem.