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Elle tue son amant et le mutile de ses parties intimes

© D.R

Ayant dépassé les cent ans, un père de famille entretenait une relation amoureuse avec une femme, quadragénaire. Pour un simple malentendu, elle l’a tuée avant de lui couper son appareil génital.

Nous sommes au douar El Hajja, à Rabat, un fief de la drogue et de la délinquance qui se situe non loin des quartiers VIP de la capitale administrative du pays. Mais les limiers du district de la sûreté de Souissi-Takadoum qui veillent sur la sécurité de ce quartier déploient tous leurs efforts, aussi bien de jour que de nuit, pour y combattre toutes sortes de criminalité. Une sécurité qui semble avoir régné dans les quatre coins de ce quartier tout au long du la journée de la fête du sacrifice qui a eu lieu, lundi 17 juin, et même le lendemain et le surlendemain, mercredi 19 juin. La seule chose qui a provoqué ce troisième jour de la fête du sacrifice un bruit parmi les habitants de ce quartier n’est autre qu’une odeur nauséabonde qui provient de l’une de ses maisons. Une odeur qui a piqué les nez des habitants et qui semble provenir d’une charogne d’un animal ou un cadavre d’être humain.

Pour s’en rassurer, ils alertent la police. Effectivement les limiers se dépêchent sur les lieux après avoir informé le parquet général près la Cour d’appel de Rabat. Les instructions ont été données pour ouvrir la porte de la maison. En y entrant, les enquêteurs se retrouvent devant le cadavre d’une personne de sexe masculin. Etendu sur un lit maculé de sang coagulé, tout nu, il semble être un vieil homme qui porte une grave blessure au niveau de l’abdomen. Toutefois, l’auteur de ce crime ne s’est pas contenté du meurtre, mais il a mutilé le corps. Il l’a amputé de son appareil génital et l’a étalé sur une table. En fouillant les poches de ses effets vestimentaires, les enquêteurs ont mis la main sur sa carte d’identité nationale pour apprendre qu’il est né en 1920, père de famille, divorcé et demeure au quartier El Farah. Que faisait cet homme, âgé de 104 ans, dans cette maison alors qu’il demeure ailleurs ? Qui l’a tué et mutilé son corps ? Pourquoi ? S’agit-il d’une vengeance ? Tout est possible.

Sur la scène du crime, des empreintes digitales et des échantillons de sang coagulé ont été prélevées par les éléments de la police scientifique et transférées au laboratoire scientifique et technique afin d’être analysées. Alors que le cadavre et les parties amputées ont été évacués vers la morgue.
Moins d’une semaine plus tard, l’auteur de cet horrible crime a été identifié. Il s’agit d’une femme, âgée de quarante-quatre ans, marchande ambulante de son état à Souika de douar El Hajja.
Samedi 22 juin, elle a été arrêtée, placée en garde à vue et soumise aux interrogatoires.

En effet, elle a avoué être l’auteur de ce crime. Elle a affirmé qu’elle entretenait une relation amoureuse avec la victime qui lui a loué une maison où ils se rencontraient de temps en temps. Seulement, dernièrement, il l’obligeait à coucher avec lui contre nature. A ce propos, elle a refusé de lui céder, le jour de la fête du sacrifice, lundi 17 juin, lorsqu’ils se sont rencontrés à la maison. Une dispute a eu lieu entre eux pour qu’elle s’arme d’un couteau et lui assène un coup mortel puis procède à la mutilation. Autrement dit, elle a commis son crime trois jours avant que l’odeur nauséabonde n’alerte les habitants.
Mardi 25 juin, après le prolongement de la durée de la garde à vue, elle a été traduite, en état d’arrestation, devant le parquet général près la Cour d’appel de Rabat qui l’a maintenue en détention préventive avant qu’elle ne soit mise entre les mains du juge d’instruction.

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