Elle était chez elle, quand il est rentré armé d’un gros caillou. Sans lui adresser la parole, il lui asséna un coup au niveau de la tête.
Serait-ce le jeune qui a tué sa mère, il y a deux ans ? se demande un agent d’autorité de la région. Et de s’assurer après quelques minutes de réflexion que c’est bel et bien le jeune qui a disparu depuis la mort de sa mère. Cela fait déjà quelques jours qu’il traîne dans le douar tout en gardant ses distances avec les habitants.
Nous sommes en avril 2014. Un crime matricide a été commis au douar Tin Cheikh Brahim, dans la commune rurale Inchaden (Chtouka Ait Baha), par un jeune homme de vingt-deux ans, qui semble souffrir de troubles psychiques. On ne sait pas pourquoi il gardait une sorte de rancune envers sa mère, mais il a décidé de la tuer. Elle était chez elle, quand il est rentré armé d’un gros caillou. Sans lui adresser la parole, il lui asséna un coup au niveau de la tête. Elle perdit connaissance. Il l’a traînée, ensuite, jusqu’à la cuisine pour cribler son corps de coups de couteau. Et il a pris la fuite. Mais, le lendemain, il a été arrêté, à El Arbâa d’Ouled Taïb, par les gendarmes de la région. Aussitôt, le juge d’instruction près la Cour d’appel d’Agadir a donné ses instructions pour que le mis en cause soit interné à l’hôpital psychiatrique avant d’être traduit devant la justice. Mais le meurtrier va s’évader. Malgré les recherches effectuées par les gendarmes pour l’arrêter, personne ne savait où il se trouvait. Entre temps, il a été condamné, par contumace, à trente ans de réclusion criminelle.
Peu importe. L’agent d’autorité qui l’a reconnu se rend donc chez les éléments de la gendarmerie royale de la région pour les informer de la présence du mis en cause. Se dépêchant sur le douar, ils l’arrêtent.