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France : après 25 ans sans sexe, il craque et décapite sa femme

Le verdict est tombé dans l’affaire Cousin. Un procès hors norme puisque l’homme avait décapité sa femme deux ans auparavant, le 16 avril 2007. Celle-ci avait toujours refusé d’avoir des rapports sexuels avec son mari, de peur de transmettre, lors d’une éventuelle grossesse, la sclérose en plaque dont avait été atteint son père. Après 21 ans de mariage et de refus, Philippe Cousin l’avait décapitée, au petit-déjeuner, sans raison apparente, avec un couteau de cuisine. Il s’était aussitôt dénoncé à la police, déclarant par téléphone au commissariat: «Excusez-moi, j’ai tué ma femme.» Tout au long du procès, Philippe Cousin, 53 ans, ancien cadre à La Poste, est effectivement apparu en retrait, passif, s’autoflagellant dès que possible, insérant un laps de temps interminable entre les questions posées et ses réponses. En soi, la décapitation revêt «une valeur symbolique inconsciente : couper la tête, c’est couper le chef en détruisant l’autorité», a notamment conclu l’un des experts. Pourtant, Philippe Cousin semblait s’accommoder de cette relation frustrante, bien qu’il ait reconnu avoir énormément souffert du refus de sa femme de lui donner un enfant. «Était-il amoureux ? Le mot est faible, a dit la mère de l’accusé, tremblante. C’était de la passion, c’était sa vie. Je ne reçois pas une lettre de lui sans qu’il ne parle de Nicole. Elle avait un pouvoir sur lui. Il acceptait tout». Jusqu’au 16 avril 2007, quand M. Cousin s’est muni d’un couteau pour tuer celle qu’il aimait tant, lui tranchant la tête ensuite alors qu’elle était encore en vie. « Je ne comprends pas, d’autant qu’il est toujours épris d’elle», a martelé le père de l’accusé. Toutefois, le procès n’aura pas permis d’éclaircir les causes du geste et la partie civile continue de s’interroger. La mère de la victime avoue ne pas comprendre, «d’autant qu’il est toujours épris d’elle». Estimant que la personnalité de l’accusé était «à l’origine» des dysfonctionnements du couple, celle-ci avait requis mardi une peine de vingt-cinq ans de réclusion criminelle. Le verdict est tombé dans la soirée : 18 ans de prison assortis de 12 ans de sûreté.

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