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France : Réclusion à perpétuité pour l’homme «aux valises»

L’affaire dite «des valises», qui avait suscité un grand émoi dans la région nantaise en juin 2008, a pris fin avec le jugement rendu contre le mis en cause. Le mis en cause, Alain F. S, accusé d’avoir tué sa compagne et d’avoir découpé son corps pour s’en débarrasser, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. L’affaire dite «des valises» avait commencé le 10 juin 2008 par une première découverte macabre. Ce jour-là, un homme trouvait une première valise, noire, et échouée sur les bords de la Sèvre, à Vertou, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Nantes. À l’intérieur, un corps de femme, décapité, sans ses jambes. Trois jours plus tard, c’est un couple qui découvrait une autre valise, verte celle-là, en bordure de l’Erdre, à Nantes même. À l’intérieur, la tête et les jambes qui manquaient lors de la première découverte. Rapidement, les enquêteurs retrouvaient plusieurs témoins qui assuraient avoir vu un homme près des lieux de découverte des valises. Les descriptions de cet inconnu concordaient. Puis, des images de caméras de surveillance permettaient d’identifier l’homme qui avait acheté l’une des deux valises. Il était arrêté le 17 juin, une semaine après la découverte de la première valise. Il s’agissait du concubin de la victime, Alain F. S.. À la cour d’Assises de Nantes, l’avocat général Jean-Bastien Risson avait requis la perpétuité avec une peine de sûreté de vingt-deux ans, tandis que la défense demandait que la préméditation ne soit pas retenue. Il devra effectuer la peine de sûreté légale dans ce type de condamnation de dix-huit ans. L’avocat de l’accusé, Me Patrick Le Tertre, avait demandé aux jurés de ne pas retenir le caractère prémédité du meurtre, en s’appuyant sur l’incertitude sur la date du décès, qui n’a pas été formellement établie par les experts, et les approximations des différents témoins. Il a tenté de susciter l’indulgence des jurés, retraçant «la descente aux enfers» de cet ancien patron d’un bar-restaurant. Après trois semaines de coma artificiel en 1991, consécutif à une agression par des clients, Alain F-S. s’était peu à peu désocialisé, perdant sa femme et son commerce, jusqu’à devenir sans domicile fixe.

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