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France : un couple tué à l’aide d’un fusil de chasse

C’est dans un quartier résidentiel jouxtant l’avenue de Jasseron, entre la clinique Convert et les Sardières, à Bourg-en-Bresse, au numéro 40, dans la maison située au bout d’une petite impasse, que les corps sans vie d’un homme de 69 ans, et son épouse âgée de 65 ans, Daniel et Éliane Poncet, ont été découverts morts, tués à l’aide d’un fusil de chasse retrouvé sur place. Aucune trace de lutte, pas de marques visibles de coups, une maison fermée de l’intérieur, volets clos, l’enquête semble s’orienter vers une tragédie familiale : un double suicide ou le meurtre de l’un des époux suivi du suicide du conjoint. Il était un peu plus de midi et demi lorsque la fille du couple de retraités et son mari, inquiets, ont alerté les secours. Il était trop tard à l’arrivée des pompiers, qui ont procédé à l’ouverture de porte, avant de laisser travailler les policiers. Il faudra attendre l’autopsie pour dater précisément les décès, qui pourraient remonter à mardi ou mercredi. Les investigations de police devraient permettre d’en savoir plus, dans les prochains jours, sur le probable scénario du drame conjugal. Dans le voisinage, il semble que personne n’ait entendu de coups de feu ces derniers jours. Nul n’avait connaissance de difficultés particulières entre les deux époux, assez discrets, elle sortant peu, lui plus volubile.  Retraité depuis une dizaine d’années, Daniel Poncet, originaire de Foissiat, avait effectué une grande partie de sa carrière dans une entreprise de stockage frigorifique, sur Saint-Etienne-du-Bois. Le couple installé dans cette petite ferme de famille avait eu deux filles. «On ne les connaissait pas particulièrement. Ici, dans le quartier, c’est un peu chacun chez soi, mais je le voyais souvent passer le matin, on échangeait deux-trois mots, il allait chercher à pied son pain sur la nationale tous les matins, vers neuf heures», dit une voisine, attristée. Un autre décrit «des bons voisins» et un homme «très avenant, sympa, généreux», capable de «donner sa chemise». Capable aussi d’accès de colère, se souvient un autre.

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