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France : un homme avoue le meurtre d’une auto-stoppeuse

Libéré le 24 octobre 2009 de la prison de Valence, le suspect a été condamné au total à 28 années d’emprisonnement pour viol, ainsi qu’à une peine plus légère en 2007 pour «une main aux fesses» d’une surveillante de prison, a précisé le procureur Antoine Paganelli. Cependant, dans le cadre de l’homicide de samedi, «le médecin légiste n’a pas relevé de traces laissant penser à une agression sexuelle» lors de la levée du corps de la jeune femme retrouvée dans un ruisseau de Rousset-les-Vignes (Drôme), a souligné le magistrat. L’autopsie devait avoir lieu mercredi. Le suspect, un berger résidant entre la Drôme, les Hautes-Alpes et le Vaucluse, a avoué avoir pris en stop la victime samedi matin alors qu’elle se rendait de son domicile à Nyons à Rousset-les-Vignes, où elle devait garder des enfants. «Il a reconnu l’avoir tuée par asphyxie» à la suite d’une dispute qui l’a «énervé», la jeune femme lui ayant fait une remarque désagréable sur l’odeur de son camion qui transportait des animaux», a raconté le procureur de Valence. Le suspect a expliqué avoir laissé le corps dans un ruisseau, où trois enfants l’ont découvert samedi en début d’après-midi. Il a ajouté être retourné vaquer à ses occupations puis, de retour chez lui, avoir parlé du meurtre à sa compagne. Le couple a décidé de se rendre le jour même au Centre hospitalier de Montfavet (Vaucluse), dans l’agglomération d’Avignon, établissement spécialisé dans les soins en santé mentale. Là, le berger a confié au médecin qui le suivait avoir «tué une jeune femme», a poursuivi M. Paganelli. Placé en garde à vue samedi, il a été mis en examen lundi après-midi pour homicide volontaire et était entendu en début de soirée par un juge de la liberté et de la détention. Le procureur de Valence a souligné que le suspect avait «purgé la totalité» de ses trois peines de prison, respectivement de 5 ans en 1988, 15 ans en 1991 et 8 ans en 2004. Sa libération fin 2009, a-t-il dit, ne devait rien au «jeu des libérations conditionnelles» mais était le résultat de remises de peine prévues par la loi. «Le juge d’application des peines du dernier établissement -où le suspect se trouvait- avait envisagé de le mettre en liberté conditionnelle mais le parquet s’y était opposé, et la Cour d’appel avait donné raison au parquet», a insisté le magistrat.

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