Âgée de trente-quatre ans et employée dans un grand palace de la capitale économique, elle occupe seule une chambre de location, loin de sa famille qui demeure à Fès.
Tout allait relativement bien jusqu’à ce jour de la première semaine du mois de février. Elle était au boulot quand elle a reçu un appel téléphonique de sa mère lui demandant de rejoindre son père, apparemment dans un état de santé très critique. Après l’aval de son patron, elle se dirige aussitôt vers sa chambre afin de prendre ses affaires avant d’aller à la gare ferroviaire. Malheureusement, elle arrive trop tard. Le dernier train allant à destination de Fès est parti. Que va-t-elle faire ?
En sortant de la gare, elle a choisi d’aller à bord d’un taxi. D’ailleurs elle n’avait pas trop le choix. C’est ainsi qu’un chauffeur de grand taxi accepte de l’emmener à Fès contre une somme de 1.200 DH. Le marché est conclu. Et le taxi démarre. Quelque temps après, il l’invite à prendre un café avant d’emprunter l’autoroute à destination de Fès. Elle accepte pour ne pas l’offusquer. Et au fil de la conversation, elle lui explique la raison pour laquelle elle devait arriver tôt chez sa famille. Ils reprennent la route. Mais, avant d’arriver à Bouznika, il s’arrête. Sans rien expliquer à sa cliente, il prend une bouteille de bière parmi d’autres tout en l’obligeant à en boire une. Elle refuse. Aussitôt il brandit un couteau. Elle obtempère puis il la viole avant de l’abandonner sur les lieux tout en gardant le sac à main qui renfermait entre autres une somme de 5 mille dirhams, un Smartphone et une chaînette en or.
Une plainte a été portée par la victime et les investigations furent entamées. Mais, le chauffeur de taxi en cause, âgé de trente-deux ans, n’a plus donné signe de vie. Pas pour longtemps. Un mois plus tard, il a été arrêté et traduit, mercredi 15 mars, devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca.