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Ils écoulaient de la cocaïne frelatée

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Chez les fins limiers de la PJ du district de Hay Hassani, à Casablanca, l’information tombe: un trafiquant de cocaïne se déplace librement dans la région, écoule tranquillement sa marchandise et empoche de plus en plus d’argent. L’indicateur, source de l’information, décrit aux détectives de la brigade anti-drogue les signalements du trafiquant et la marque de sa voiture. En fait, depuis quelques mois, pas un mois ne passe sans que la police de la capitale économique n’arrête un trafiquant de drogues dures, cocaïne et héroïne. Parmi les informations que l’«indic» a fourni aux limiers, une très précieuse, à savoir le numéro de téléphone cellulaire du trafiquant. Certes, ces gens-là changent leurs numéros de téléphone comme ils changent leurs chemises, mais on ne perdait rien à essayer. Un officier de la brigade compose effectivement le numéro. Le téléphone sonne. C’est un bon signe. Seulement, personne ne répond. L’officier recompose le numéro. Le téléphone sonne toujours. Tout d’un coup, la voix d’un homme demande : «C’est qui?». Un beau sourire se dessine sur le visage de l’officier qui répond à son interlocuteur : «C’est un ami, ton client, qui m’a donné ton numéro. Je veux cent grammes de coke». Le prix est fixe: quatre cents dirhams contre un gramme. Le marché est conclu. Un rendez-vous est fixé sur la route côtière à Oued Merzeg. Une heure plus tard, l’officier arrive sur les lieux. Il attend le trafiquant de coke. Un quart d’heure passe, puis une demi-heure, trois-quarts d’heure. Il ne donne pas encore signe de vie. L’officier ne désespère pas, il attend patiemment. Tout d’un coup, une voiture s’approche de lui, l’automobiliste s’arrête, le fixe par le regard, celui d’un pro, et le sollicite de s’approcher de lui. «4.000 DH», lui chuchote-t-il à l’oreille. L’officier lui demande de s’assurer de la qualité de la coke qu’il va acheter. La scène est bien montée. Le trafiquant descend alors de la voiture. Et c’est le moment de l’intervention des limiers. Ils l’arrêtent et il leur révèle par la suite le nom de ses deux complices. Analysée, la cocaïne semble être mélangée avec une poudre blanche. Les trois trafiquants de drogues ont été traduits devant la justice. Ils ont affirmé que la poudre en question n’était autre que du dentifrice séché, mais le laboratoire de la police se charge d’en déterminer la vraie nature.

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