Dans le procès-verbal, établi suite à son audition par les éléments de la police judiciaire, il est cité que Hassan était dans un état d’ivresse avancée provoquant un tapage nocturne.
Poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, Hassan clame son innocence devant les trois magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. Il affirme qu’il n’a jamais touché le défunt, Abdellah, un jeune homme de vingt-huit ans, employé de son état, père d’un enfant. Hassan, un jeune de vingt-six ans, sans emploi, repris de justice pour vol et violence avec une arme blanche, explique à la Cour qu’Abdellah l’a provoqué en lui demandant de quitter les lieux, loin du quartier, s’il voulait s’enivrer. «Mais, je ne lui ai pas répliqué… C’est lui qui m’a donné un coup de poing», affirme-t-il.
Par contre, dans le procès-verbal, établi suite à son audition par les éléments de la police judiciaire, il est cité que Hassan était dans un état d’ivresse avancée provoquant un tapage nocturne. Abdellah lui demanda alors de respecter ses voisins et d’aller dormir. Mais, Hassan a commencé à l’injurier. A ce moment, Abdellah l’a poussé tout en continuant de le prier de rentrer chez lui. Mais en vain. Hassan a rapidement fait sortir de ses vêtements un couteau et lui a asséné deux coups, au niveau de la poitrine et au niveau du cou.
Les témoins qui se sont présentés devant la Cour ont également révélé que Hassan, qui avait une mauvaise réputation, a poignardé Abdellah qui a été évacué à l’hôpital Sidi Othman pour être sauvé. Mais, en vain puisqu’il perdra la vie quelques heures plus tard. Et pourtant, Hassan continue à se disculper. Seulement, laCour n’a pas tenu compte de ses paroles, et l’a jugé coupable des accusations qui lui ont été attribuées. Il a été condamné à dix ans de réclusion criminelle.
