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La perpétuité pour un crime de parricide

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Son père lui a demandé de quitter définitivement la maison et de ne plus y retourner. Ne contrôlant plus ses nerfs, le fils se saisit d’une pierre et visa la tête de son père par plusieurs coups.

Nous sommes à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger. Au box des accusés se tient Bachir, âgé de vingt-trois ans, poursuivi en état d’arrestation pour homicide volontaire contre ascendant.

«Oui, je l’ai tué», avoue calmement le mis en cause, Bachir, qui semble avoir regretté d’avoir mis fin à la vie de son père. Cependant, il précise à la Cour qu’il n’avait pas l’intention de le tuer. Le mis en cause raconte toute l’histoire à la cour comme il l’avait relatée, lors de son arrestation, devant les éléments de la gendarmerie royale de Tatoft. Ces derniers se sont dépêchés sur la scène du crime au douar Aïn Seman, Caïdat Tatoft, province de Larache quand ils furent alertés par un agent d’autorité de la région. En arrivant sur les lieux, ils ont découvert un homme, Mohamed, âgé de soixante-cinq ans, corps sans vie, gisant dans une mare de sang, la tête fracassée. L’arme de crime n’était autre qu’une pierre maculée de sang, saisie automatiquement  par les enquêteurs qui ont appris également qu’il s’agissait d’un crime de parricide. Aussitôt, le fils, Bachir, a été arrêté et conduit vers les locaux de la brigade des gendarmes de Tatoft pour être soumis aux interrogatoires.

«Mon père avait l’intention de me mettre à la rue», explique Bachir aux trois magistrats de la Cour qui l’écoutent attentivement.

C’était le mardi 10 janvier 2017 quand un malentendu éclata entre Bachir et son père, Mohamed. Hors de lui, ce dernier lui a demandé de quitter définitivement la maison et de ne plus y retourner. Ne contrôlant plus ses nerfs, le fils se saisit d’une pierre et visa la tête de son père par plusieurs coups. Ce dernier tomba donc raide mort.

Jeudi dernier, 4 mai, les trois magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger jugent Bachir coupable d’homicide volontaire et le condamnent à la perpétuité.

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