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L’agent de sécurité est l’accusé principal

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Nous sommes à Inzegane, à dix kilomètres du centre de la ville d’Agadir. Dans une agence d’un opérateur téléphonique, les téléphones portables et les cartes de recharge disparaissent à chaque fois d’un petit dépôt. En fait, au départ, personne ne s’est rendu compte de la baisse du nombre de téléphones cellulaires, ni des cartes de recharge. Aucun employé ne l’a remarqué, ni même le directeur. Mais au fil des semaines, le nombre commence à s’accroître et l’écart de ce qu’il y avait au dépôt et de ce qu’il y reste s’amplifie au point qu’il ne peut passer inaperçu. Les questions commencent, les recherches internes s’engagent, les soupçons s’éveillent… Y a-t-il un voleur parmi les employés ? Peut-être, tout est possible. Surtout que la clé du dépôt ne se trouve qu’entre les mains du directeur de l’agence. Certes, il la remet à chaque fois aux employés pour prendre la marchandise.
Une plainte a été déposée par le directeur de l’agence auprès du parquet général près la Cour d’appel d’Agadir. Des instructions ont été données aussitôt aux limiers de la police judiciaire de Dcheira pour tirer l’affaire au clair. Une enquête minutieuse a été diligentée. Des interrogatoires ont été entamés. Mais en vain. Rien ne met en cause un quelconque employé de l’agence de l’opérateur téléphonique. Et l’agent de sécurité qui se charge de la surveillance? Celui-ci nie avoir subtilisé le moindre téléphone ou carte de recharge. D’abord, il ne détient pas la clé du dépôt. Il se contente, chaque nuit, de s’asseoir sur une chaise à l’intérieur de l’agence et mène sa tâche de surveillance jusqu’au matin. Le directeur de l’agence confirme que ce jeune agent de sécurité ne dispose pas de la clé du dépôt. De plus, il n’y a aucune trace d’effraction démontrant que la porte a été ouverte de force. Mais ce qui est impossible pour les gens normaux ne l’est pas forcément pour les détectives. C’est la raison pour laquelle ils ont interrogé une fois encore l’agent de sécurité. En fait, il ne fallait pas plus de trois heures pour qu’il se mette à table et avouer qu’il avait subtilisé la clé du dépôt, en a fabriqué un double chez un serrurier et est passé aux actes. À chaque fois, il mettait la main sur quelques téléphones portables et des cartes de recharge qu’il revendait à des tiers. Le butin a été évalué à cent mille dirhams.

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