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«Le Caméléon» d Agadir sous les verrous

© D.R

Nous sommes à Agadir le jeudi 31 mai. Tard dans la nuit, ces deux coiffeuses arrivent au niveau de la rue de Fès à proximité des abattoirs de la ville, dans une station de taxis pour se rendre chez elles au douar Laâzeb, à la municipalité Lakliâa. Il est déjà 22h45 quand elles prennent un taxi à bord duquel se trouvait déjà un jeune passager. Une vingtaine de minutes plus tard, le taxi arrive à la destination demandée par les deux jeunes filles. Elles paient leur course et descendent du véhicule, le jeune homme descend également. Habite-t-il le même douar? Peu importe pour elles. Elles empruntent ensemble leur chemin. Il ne leur manquait que quelques minutes avant d’arriver chez elles. Malheureusement, elles n’y arriveront jamais, du moins pour l’une d’entre elles qui y a perdu la vie, alors que l’autre se trouve toujours clouée sur un lit d’hôpital. Pourquoi ? Armé de couteau, le jeune homme qui était en leur compagnie à bord du taxi, les surprend. Que veut-il d’elles ? Les agresser ? Ensemble les jeunes filles opposent une résistance farouche et ont essayé de bien se défendre  au point que le jeune homme s’est trouvé obligé de faire usage de son couteau. Il assène un coup au niveau du cou de l’une d’elles qui s’écroule immédiatement après avoir lancé un cri strident de désespoir. Après quoi l’agresseur court à la poursuite de la deuxième qui a pris la fuite. Il a réussi de la rattraper, non sans peine et à l’aide de son couteau il lui donne un coup au niveau de la poitrine. Ensuite il met la main sur tout ce que les filles portaient sur elles et prend la poudre d’escampette. Les habitants qui ont découvert les corps gisants des jeunes filles ont alerté les éléments de la Protection civile. En route vers l’hôpital, l’une des deux jeunes coiffeuses passe de vie au trépas. Aussitôt, les éléments de la Gendarmerie royale entament une enquête minutieuse. Ils collectent les informations, écoutent les témoins, effectuent un ratissage des lieux et interrogent les repris de justice. Au fil d’une semaine, ils arrivent à alpaguer le mis en cause Il s’agit d’un repris de justice, alias «Al Boua» (Le Caméléon). Cet originaire de la région d’Aït Ba Amrane, âgé de trente et un ans, avait purgé plusieurs peines d’emprisonnement d’une durée globale de huit ans, et ce pour plusieurs délits et crimes qu’il avait commis dans la région.

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