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Le fils du gardien d’une école primaire abuse sexuellement d’un écolier

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«Non aux pédophiles», «Non à l’exploitation sexuelle dans les établissements scolaires», «Non aux monstres qui rongent la chair de nos enfants». C’est un échantillon des slogans scandés, jeudi dernier, par plusieurs mamans des élèves qui poursuivent leurs études à l’école primaire le Martyr Moussa Ben El Husseïne, située à Dchira El Jihadia dans la commune urbaine Inzegane-Aït Melloul. Elles protestaient contre un jeune homme qui a abusé de l’un des écoliers, âgé de neuf ans. Ce dernier s’est évanoui, au début de la semaine dernière, alors qu’il venait de rentrer chez lui. Sa mère ne savait pas ce qui lui est arrivé, ni ce qu’elle devait faire. Elle s’est contentée d’asperger son visage d’eau. Tout d’un coup, l’enfant a repris connaissance. Elle lui a demandé ce qui lui est arrivé. Il l’a fixée par ses petits yeux tout en sanglotant. Mais, elle a remarqué du sang et du pus dans sa culotte. C’est quoi ? Il n’a rien dit. Il a gardé encore le silence. Rapidement, elle a mis ses vêtements et elle l’a conduit vers l’hôpital provincial d’Inzegane. Le médecin l’a examiné. Il a remarqué, lui aussi, du sang et du pus, non seulement dans sa culotte, mais au niveau de son rectum. Il a déduit que l’enfant avait été abusé sexuellement. En fait, c’était comme une bombe qui s’est explosée au visage de la mère qui ne savait pas à quel saint se vouer quand elle a appris la mauvaise nouvelle. Mais, qui est son violeur ? Et quand l’a-t-il violé ? Avec un certificat médical mentionnant une incapacité temporaire de travail (ITT) de trente jours renouvelable, elle est allée, en compagnie de son enfant, au commissariat de police. En présence de la mère, les enquêteurs de la police judiciaire ont essayé de gagner la confiance de l’enfant pour qu’il leur confie l’histoire de ce qui lui est arrivé. La tâche était difficile, mais ils y sont arrivés quelques minutes plus tard. Et l’enfant a commencé à leur raconter toute l’histoire.
Il avait soif quand il venait de sortir de sa classe. Il n’a pas pu attendre jusqu’à son arrivée chez lui. Il a choisi d’aller chercher de l’eau chez le gardien de l’école. En courant, il est arrivé juste au seuil de son domicile. Doucement, il a frappé à la porte. Un jeune homme lui a ouvert. C’était le fils du gardien de l’école, âgé de vingt-trois ans, qui lui a demandé ce qu’il cherchait chez lui. « Je veux boire… », lui a répondu l’écolier sur un ton enfantin. Avec un sourire aux lèvres, il a sollicité l’enfant de rentrer chez lui pour boire de l’eau. Plein de joie, l’enfant est entré. Le jeune homme l’a conduit jusqu’à une chambre et lui a demandé de l’attendre pour quelques minutes, le temps de lui apporter de l’eau. Le jeune homme a disparu pour deux ou trois minutes. Lorsqu’il est retourné chez l’enfant, il portait un couteau. L’enfant s’est apprêté à s’enfuir. Mais où ? La porte était verrouillée. Le jeune homme a saisi l’enfant et l’a jeté sur le lit. Il lui a enlevé le pantalon, puis le reste de ses vêtements. Et il a abusé de lui. Quand il a assouvi ses désirs bestiaux, il a menacé l’enfant en lui disant: «Si tu confies à quelqu’un ce qui est arrivé entre nous, je vais t’enterrer dans l’Oued». Craignant d’être enterré dans l’Oued, il a choisi de garder le mutisme. Et le jeune homme a recommencé son acte en abusant de l’écolier. En consignant les déclarations de l’enfant, les limiers se sont dépêchés sur le domicile du jeune homme pour l’arrêter. Le jeune homme, fils du gardien de l’école, a craché le morceau. Il a été traduit devant la chambre criminelle près la Cour d’appel d’Agadir.

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