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L’homosexualité en toile de fond du meurtre d’un sexagénaire

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A la salle de trafic relevant des services de police de la sûreté de Temara, un appel téléphonique reçu ce samedi 3 septembre fait état de la découverte d’un corps sans âme dans un espace vert situé non loin d’un pont donnant sur l’autoroute. Immédiatement, les limiers de Temara se dépêchent sur les lieux. Ils remarquent qu’il s’agit du cadavre d’un homme, plus ou moins vieux, portant des traces de blessures au niveau de la tête, gisant dans une mare de sang coagulé. Ils remarquent également que le cadavre n’est pas en décomposition. Ils découvrent des bouteilles de vin dont l’une est cassée. Ils en déduisent que la victime a été gravement touchée, lors des dernières vingt-quatre heures, par un objet tranchant qui serait le tesson d’une bouteille. Avant d’évacuer le cadavre vers la morgue pour être autopsié afin de déterminer les causes de la mort, les flics du service technique et scientifique ont prélevé ses empreintes digitales qui lui ont permis d’identifier la victime.

Il s’agit d’un père de famille de 63 ans, moniteur d’auto-école de son état. Qui l’a tué ? Sur son cadavre, les empreintes digitales de son assassin ont été prélevées. Bref, il a été identifié. Il s’agit d’un jeune homme de vingt-et-un ans, sans profession, qui semble avoir quitté Temara vers Rabat avant d’aller ensuite à Casablanca. En fait, après douze heures de travail acharné, les enquêteurs mettent la main sur le jeune homme qui crache rapidement le morceau. Soumis aux interrogatoires, il avoue avoir rencontré cet homme à la gare de train d’Aïn Sebaâ, à Casablanca. Par un pur hasard, ils engagent une conversation durant laquelle il révèle au sexagénaire qu’il cherche un emploi. Le moniteur d’auto-école lui propose d’être gardien d’une villa à Temara. Le jeune accepte. Ils montent tous les deux dans le train pour n’en descendre qu’à Temara. Aussitôt, le sexagénaire a disparu pendant une soixantaine de minutes arguant qu’il est allé chercher le propriétaire de la villa. Mais, il retourne chez le jeune chômeur l’informer de l’absence du propriétaire de la villa.

Dès lors, il lui propose de passer la nuit ensemble à s’enivrer. Le plus normalement du monde, le jeune homme suit les pas du moniteur jusqu’à un espace vert de la région. Ils se soûlaient quand une proposition d’avoir une relation homosexuelle est proposée par le sexagénaire. Le jeune homme accepte et passe à l’acte. Une fois l’acte terminé, le moniteur demande au jeune homme de se laisser faire à son tour en lui touchant les fesses. Se révoltant, le jeune chômeur brise une bouteille de vin et frappe à coups de tesson la tête et le visage du sexagénaire qui tombe par terre. Le jeune homme a pris la poudre d’escampette sans savoir que sa victime a rendu l’âme suite à une hémorragie cérébrale.

Le soir du lundi 5 septembre, le jeune homme effectue la reconstitution du crime et le lendemain, mardi 6 septembre, il se tient debout devant le parquet général près la Cour d’Appel de Rabat qui le maintient en détention préventive et le traduit devant le juge d’instruction.

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