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Libéré de la prison, un mineur a violé, égorgé et enterré une mère de famille

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Nous sommes le dimanche 15 mai. Dans la région d’Al Arjate, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Salé, quelques bergers qui étaient derrière leurs troupeaux ont remarqué les pieds d’un être humain dont une partie était enfouie dans la terre. Les éléments de la gendarmerie royale ont été alertés. Chapeautés par le commandant régional à Rabat-Salé, le commandant à Al Arjate et le représentant du parquet général près la Cour d’appel de Rabat, les limiers se sont dépêchés sur les lieux. Les éléments de la police scientifique et technique, ainsi que ceux de l’identification judiciaire les ont aussitôt rejoints. Ils ont entamé un constat d’usage. En fait, facilement, ils ont exhumé le cadavre d’une femme, égorgée et criblée de coups d’une arme tranchante. La victime qui n’est pas encore en décomposition semblait être enceinte. Les enquêteurs ont déduit, aussitôt, que la victime était mariée et sa liquidation et son enterrement n’ont pas dépassé les vingt-quatre heures. Quelques gouttes de sang et les empreintes digitales de la victime ont été prélevées sur la scène du crime par les scientifiques de la police. Au laboratoire, les analyses ont révélé que le sang appartenait à la victime. Il n’y avait aucune trace de l’auteur (ou les auteurs) du crime macabre. Par ailleurs, les enquêteurs sont arrivés à identifier la victime. Il s’agit d’une mère de sept enfants, quadragénaire, qui était au cinquième mois de grossesse, demeurant dans la région d’Al Arjate. Le lendemain matin, les enquêteurs sont allés à la morgue de Salé pour rencontrer le médecin légiste qui a autopsié le cadavre de la victime. Celui-ci leur a affirmé que la victime avait été violée avant d’être tuée à coups de couteau. À défaut d’un élément matériel permettant de tirer l’affaire au clair, les enquêteurs ont recouru aux fichiers des repris de justice surtout ceux qui venaient d’être relâchés après avoir purgé une peine d’emprisonnement. Ils ont ciblé ensuite ceux qui avaient commis leurs crimes en utilisant une arme blanche surtout un couteau. Seulement, ces recherches ne leur ont pas permis de mettre l’index sur un présumé auteur de ce crime macabre. Et c’était le deuxième pas qui a été entrepris dans cette enquête qui était dans ses premières heures. Ce deuxième pas a ciblé les femmes qui étaient victimes de viol ou de tentative de viol, mais qui n’ont pas, par crainte, recouru à la gendarmerie royale pour déposer plainte. Ces femmes étaient connues par les habitants de la région. Parmi elles, il y avait une sexagénaire. Celle-ci était chez elle, la nuit, quand un jeune garçon est arrivé à entrer chez elle et se glisser dans son lit. En lui fermant la bouche, il a tenté de lui enlever ses vêtements. Seulement, elle est arrivée à crier et à demander secours. Et il a pris la fuite après l’intervention des voisins. Qui est-il ? Il s’agit d’un repris de justice, âgé de dix-sept ans, qui venait, il y a uniquement un mois, d’être libéré de la prison après avoir purgé une peine d’emprisonnement d’un an ferme. Arrêté, il a craché le morceau. Il était bel et bien l’auteur de ce crime. Le mis en cause a affirmé aux enquêteurs avoir rencontré, samedi 14 mai, la femme qui empruntait son chemin. Sans prendre en considération qu’elle était mère de sept enfants et qu’elle était enceinte d’un huitième, il l’a obligée, sous la menace d’un couteau, à lui céder. Après quoi, il l’a criblée de coups de couteau avant de l’égorger et l’enterrer. Le soir, il est retourné chez lui pour plonger dans un profond sommeil comme si de rien ne s’est passé.

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