Faits-Divers

Meurtre du policier de Casablanca : Le mystère plane

© D.R

Qui a tué sauvagement le brigadier de police, le défunt Hicham, avant de le brûler et pour quel mobile ? C’est la question sur laquelle planche la police pour tirer l’affaire au clair.

Tout a commencé le mercredi 1er mars lorsque le policier de la circulation, le brigadier Hicham, a quitté son foyer conjugal. Depuis, il n’a plus donné signe de vie. Sa mère a confié à des médias qu’avant sa disparition, il lui aurait demandé, par téléphone, de préparer le dîner. Car, il allait lui rendre visite en compagnie de son épouse et ses deux enfants. De plus, il devait retourner, une fois avoir terminé son service, au commissariat de police, district d’Er-Rahma, à Casablanca pour remettre les revenus collectés auprès des chauffeurs en contravention et achever les démarches administratives nécessaires avant de rentrer chez lui. Mais rien de cela n’a été fait, parce qu’il n’est pas retourné au commissariat. Pourquoi ? Pour en avoir la réponse, on lui a téléphoné à maintes reprises, en vain, son téléphone était éteint.
Le lendemain, jeudi 2 mars, par un pur hasard, un passant a remarqué des lunettes maculées de sang et ayant une branche brisée et un peu plus loin, il a trouvé la caméra embarquée fixée sur l’uniforme des policiers de la circulation. Alertés, les éléments de la police se sont dépêchés sur les lieux pour effectuer le constat d’usage mais aucune trace de ses paires de menottes, son arme à feu, son gilet orange et sa voiture, une Golf, qu’il garait non loin du rond-point d’Aïn El Guedid, dans la région d’Er-Rahma.
Quelques heures plus tard, nouveau rebondissement dans l’affaire. Le cadavre d’un être humain a été découvert calciné, à l’intérieur d’un canal d’égout situé dans un lotissement en cours de viabilisation sis non loin du douar El Khadara aux environs de Had Soualem relevant de la préfecture de Berrechid. S’agit-il du cadavre du policier disparu ? Les enquêteurs en étaient certains. Bien que le cadavre n’ait pas été soumis à une expertise pour s’en assurer, la découverte des paires des menottes et d’une partie du gilet orange du policier leur a permis de déduire qu’il s’agit de lui. L’expertise scientifique effectuée sur les empreintes génétiques du cadavre a confirmé ce constat. Sa voiture a été retrouvée également brûlée. Des témoins ont révélé aux enquêteurs que quatre personnes y ont mis le feu avant de disparaître à bord d’une voiture. Qui sont-ils ? Sont-ils les meurtriers du brigadier Hicham ? Si oui, pourquoi ? S’agit-il d’un règlement de comptes, d’une vengeance ou d’un autre mobile que personne n’a imaginé ? Les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour élucider cette affaire. En attendant, le défunt a été enterré, vendredi 3 mars. Affaire à suivre.

Related Articles

Faits-Divers

11 ans de réclusion criminelle pour trois cambrioleurs

Trois membres d’une bande de malfaiteurs, dont un électricien et un employé...

Faits-Divers

Un quadragénaire décède après une bagarre avec deux jeunes hommes

A Tinghir, un quadragénaire a trouvé la mort, mardi 6 mai, à...

Faits-Divers

Drogue : Mise en échec à Larache d’une tentative de trafic de deux tonnes de chira

Les éléments de la police judiciaire à Larache ont réussi, mercredi soir,...

Faits-Divers

Un septuagénaire arrêté pour avoir abusé sexuellement d’un enfant de 11 ans

Elle est restée figée sur place lorsqu’elle a appris la mauvaise nouvelle...