Les services de la sûreté à Marrakech sont arrivés, lundi 19 février, à tirer au clair l’affaire du cadavre retrouvé, mardi 13 février, à Oued Issil, non loin du pont du douar Guennoun.
Après des investigations poussées qui ont duré près d’une semaine, les enquêteurs ont conclu qu’il s’agit d’un meurtre et non d’une noyade accidentelle, apprend-on d’une source judiciaire.
Ce jeune homme, la trentaine avait semble-t-il, été emporté par les eaux de l’Oued Issil. Son cadavre a été retrouvé, en fin de l’après-midi de ce 13 février, dans les boues. Alertés, les éléments de la police judiciaire épaulés par leurs collègues de la brigade scientifique et technique se sont dépêchés sur les lieux pour prélever les indices, les traces et les preuves pouvant les aider à déterminer s’il s’agit d’un crime ou d’un accident. Dès qu’ils ont déduit qu’il s’agit d’un acte criminel, les investigations ont été entamées pour identifier l’auteur.
Six jours plus tard, il a été identifié. Il a été arrêté, lundi 19 février, par les éléments de la brigade anti-gang chez lui au Diour Marjane situés au quartier Essaâda. C’est là qu’il a commis son crime tout en gardant le cadavre durant deux jours chez lui avant de s’en débarrasser en le jetant dans l’oued. Le mobile du crime, selon la même source judiciaire, n’est autre que le chantage à la suite d’une relation homosexuelle. En effet, la victime a commencé à faire chanter le meurtrier. C’est ainsi que ce dernier a décidé de le liquider.