Au quartier Tarkaâ, à Nador, un crime ignoble a eu lieu, le matin du mardi 22 février, apprend-on d’une source judiciaire.
Les habitants du quartier n’en ont pas cru leurs oreilles quand ils ont appris que ce jeune homme de trente-huit ans a mis fin à la vie de son frère, quadragénaire, père d’une fillette de deux ans. De coutume, la victime se trouve dans une chambre en compagnie de son épouse et sa petite fille, a précisé la même source. Toutefois, ni sa femme, ni sa fille n’étaient à la maison, cette nuit du lundi au mardi, 21 au 22 février, lorsque ce père de famille a décidé de passer la nuit dans une chambre située sur la terrasse de leur domicile familial. Plongé dans un profond sommeil, son frère a décidé de profiter de cette occasion qu’il avait tant attendue. Armé d’un bâton, il s’est approché de lui tout en prenant ses précautions pour ne pas le réveiller et il lui a asséné, sans pitié, plusieurs coups au niveau de la tête. La tête était fracassée et le sang maculait les quatre coins de la chambre, le frère meurtrier s’est calmé et resté juste à côté du cadavre. Des membres de la famille ont expliqué que le fratricide se droguait et souffrait de troubles psychiques.
Mais aucun document rédigé par un médecin ne le prouve, précise la même source judiciaire. Alertés, les éléments de la police judiciaire se sont dépêchés sur les lieux pour trouver le mis en cause encore à côté du cadavre de son frère. Sans manifester la moindre résistance, il a été conduit au commissariat. Quant au mobile du crime, il s’est avéré, selon l’enquête policière, qu’un malentendu entre les deux frères remonte à plusieurs années portant sur l’exploitation d’un local commercial situé au rez-de-chaussée de leur domicile.