Un an de prison ferme assorti d’une amende de cinq cent dirhams, tel a été le verdict rendu, récemment, par la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance d’Al Hoceima contre un jeune homme, vingtenaire, qui a porté atteinte à la vie privée de sa maitresse. Cette jeune fille dont il venait, il y a quelques semaines, de faire connaissance à travers le réseau social, Facebook, a porté une plainte contre lui dès qu’il a commencé à la faire chanter. Rapidement, il a été mis hors d’état de nuire par la police de la ville. En effet, dès que ce jeune homme a fait la connaissance de cette jeune fille, il est arrivé à la convaincre de partager avec lui le même lit. En pleins ébats sexuels, il n’a pas hésité à la convaincre de la photographier par son téléphone portable. Et il a commencé le chantage. Soit qu’elle devait lui céder à chaque fois surtout qu’elle a tenté de se séparer de lui; soit qu’elle devait lui verser de l’argent. Mais, elle a choisi le chemin du procureur du Roi pour déposer plainte. Et le jeune vingtenaire a été mis hors d’état de nuire pour qu’il soit poursuivi selon les dispositions de l’article 447-1 du Code pénal lequel a été contenu dans la loi relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, entrée en vigueur le 13 septembre 2018. Cet article pénal stipule qu’il est puni d’un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d’une amende de 2 à 20 mille DH quiconque procède sciemment et par tout moyen à la capture, l’enregistrement, à la diffusion ou à la distribution de la photographie d’une personne se trouvant dans un lieu privé, sans son consentement.
Par ailleurs, la jeune plaignante a été jugée également coupable pour débauche et a écopé d’un mois de prison avec sursis.