Trois ans de prison ferme, tel a été le verdict rendu, dernièrement, par la chambre criminelle près la Cour d’appel d’El Jadida contre une femme impliquée dans une affaire de traite d’êtres humains.
L’affaire a éclaté quand une jeune femme s’est réfugiée à l’ambassade du Maroc à Ouagadougou et a révélé le secret d’un réseau qui aide les jeunes femmes à voyager au Burkina Faso afin d’y travailler comme serveuses dans des restaurants. Mais, une fois arrivées à Ouagadougou, elles se retrouvaient entre l’enclume d’une Marocaine et son époux de nationalité libanaise qui gère un night-club et le marteau de la prostitution. Chacune des victimes devait être à la merci des clients qui payaient la proxénète marocaine et son époux libanais.
Trois autres femmes impliquées dans ce réseau, qui exploitait les jeunes femmes dans la prostitution à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, ont été condamnées, il y a six mois, dans deux autres dossiers de la même affaire, à cinq ans de réclusion criminelle chacune.