Vers la première heure du dimanche 2 août, au douar Azouljame relevant de la commune rurale Bab Berrad, dans la province de Chefchaouen, un jeune homme de vingt-quatre ans s’est donné la mort par pendaison. Chez lui, son cadavre a été retrouvé pendu dans une chambre. Dans la même province, au douar Taghilt situé non loin du village Beni Rzine, le corps sans vie d’un père de quatre enfants a été découvert, le vendredi 31 juillet coïncidant avec le jour de la fête du sacrifice, pendu par une corde. Ce trentenaire s’est, à son tour, réfugié dans sa chambre à coucher pour passer à cet «acte de désespoir».
Un troisième cas de suicide a eu lieu, également le jour de la fête du sacrifice, au quartier Bensergaou, à Agadir. Il s’agit d’un père de trois enfants, âgé de quarante-quatre ans, divorcé de son état, qui a mis fin à sa vie par pendaison, chez lui, dans sa chambre à coucher. A l’hôpital psychiatrique Sidi Mohammed Ben Abdellah, à Essaouira, le quatrième cas de suicide a eu lieu. Il s’agit d’un malade mental qui a mis fin à ses jours, également, par pendaison.