Scandale des caméras cachées à Marrakech 5 ans de prison ferme pour le propriétaire de la villa

La chambre correctionnelle près le tribunal de première instance à Marrakech a tranché l’affaire de la villa louée aménagée en une maison d’hôte sur Airbnb, au cœur d’un scandale d’espionnage (cf. notre édition n° 5945 du mardi 15 juillet 2025). A ce propos, elle a condamné le propriétaire de la villa, un Marocain naturalisé français, investisseur dans l’immobilier et le secteur touristique, à cinq ans de prison ferme assortie d’une amende de cinquante mille dirhams.

Rappelons que cet homme d’affaires, âgé de quarante-cinq ans, a été interpellé par les éléments de la gendarmerie royale pour avoir filmé des touristes à l’aide de caméras dissimulées dans les chambres à coucher et même les douches de cette maison d’hôte située dans la région de Chrifia relevant de la commune rurale Tassoultante, dans la province de Marrakech. En effet, le scandale a éclaté lorsqu’une influenceuse américaine très connue, sous le nom de Pauline, ainsi que ses compagnons ont découvert un objectif camouflé, un bouton marche/arrêt et une fente pour carte SD qui ne s’y trouvait pas à son arrivée. Ils se sont empressés de porter plainte. Une enquête a été ouverte et le propriétaire a été arrêté. Il a avoué avoir filmé ses clients pour des fins personnelles et non commerciales.