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Sebt Gzoula : Un imam étouffe mortellement sa femme avec un foulard

© D.R

Abdelaziz. B, âgé de vingt-huit ans, est l’imam qui dirige la prière à la mosquée d’un douar de la commune rurale Khat Azakan, dans la ville Sebt Gzoula, située à 27 km de Safi.

Il n’y habite pas, mais il est là presque tout le temps alors que sa femme, Dounia, âgée de vingt ans, et ses deux enfants sont installés dans un autre. Abdelaziz est également fqih car il aide les enfants à l’apprentissage du Coran et l’alphabet de la langue arabe. Jouissant d’une bonne réputation, tout le monde le respecte et se fait un plaisir de lui rendre service.

Nous sommes le vendredi 30 décembre 2016. Bientôt, c’est 2017. Pour Abdelaziz, nouvel an ou non, seule sa petite famille, le respect du temps de la prière et l’apprentissage du Coran aux enfants du douar comptent. Mais, le matin de ce vendredi, il semble bizarre. D’ailleurs il a oublié de diriger la prière d’Al Joumouâa. Ce n’est pas dans ses habitudes. Qu’est-ce qui lui arrive ? En tout cas, en fin d’après-midi de ce même vendredi, il va droit vers le poste de la gendarmerie de Sebt Gzoula. Il entre et se dirige vers le bureau du chef. Après une brève hésitation,  il lui déclare que sa femme le trompait. Tout en l’écoutant parler, le chef de la brigade remarque son agitation. Abdelaziz est visiblement perturbé. Alors le chef commence à lui demander davantage d’explications jusqu’à ce qu’il craque et révèle la vérité : Il a tué sa femme en l’étouffant avec un foulard.

Aussitôt, les limiers se rendent vers le domicile du fqih pour découvrir le corps sans âme de l’épouse.

Dans ses aveux, il déclare aux enquêteurs qu’il lui demandait les raisons pour lesquelles elle le trompait sans avoir de réponse. A un moment où il perdit tout contrôle de ses nerfs, il se saisit du foulard qu’elle portait pour le serrer autour de son cou jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Et les deux enfants ? L’imam affirme aux enquêteurs qu’il les a conduits chez ses parents.

Dimanche, 1er jour du nouvel an, 2017, l’imam-fqih, Abdelaziz,  a été traduit devant le parquet général près la Cour d’appel de Safi.

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