Nous sommes dans la commune rurale Jabria, dans la province de Sidi Bennour.
Au douar Ouled Âmri, il y a deux familles qui n’arrivent pas à se réconcilier pour un malentendu qui remonte à plusieurs années. L’intervention de leurs voisins du douar pour mettre fin à leurs problèmes, qui planent sur leur relation, n’a abouti à aucune solution. Au contraire, à chaque fois qu’il y a une occasion, ces deux familles n’hésitaient pas se venger l’une de l’autre. C’est ce qui est arrivé, la dernière fois, dimanche 25 avril. Vers 15 h, le père de l’une de ces deux familles venait de sortir de chez lui pour faire un tour au douar. Mais, à l’instar de tous les membres des deux familles, il était, comme à l’accoutumée, très prudent. Car, il courait à chaque moment le risque d’être agressé par l’un des membres de la famille rivale. En moins d’une demi-heure plus tard, il a été attaqué par l’un des jeunes de cette famille qui était armé d’un objet en fer.
Heureusement, il est arrivé à prendre ses jambes à son cou et sauver sa peau. En rentrant chez lui en courant, il a, tout en reprenant son souffle, raconté à ses enfants ce qui lui est arrivé. A son insu, l’un de ses fils, âgé de trente ans, qui n’a pas pu croire ce qui est arrivé à son père, s’est faufilé à l’extérieur de chez lui, avec une épée à la main. En quête de l’un des membres de la famille rivale, il n’a trouvé que leur père, âgé de soixante-deux ans, qui était en compagnie de ses amis du douar. Sans adresser la parole à personne, il a asséné un coup à ce père de famille et a pris la fuite. Gisant dans une mare de sang, ce père de famille a fini quelques minutes plus tard par pousser son dernier soupir.
Alertés, les limiers de la gendarmerie royale de Sidi Bennour se sont dépêchés sur la scène de crime avant d’aller chercher le meurtrier qu’ils ont arrêté une trentaine de minutes plus tard.