Les enfants de ses voisins sont venus pour jouer avec les siens. Ce père de famille en a profité pour violer une petite fille, âgée à peine de neuf ans.
Par un pur hasard, ce jeune père de famille, âgé de trente-huit ans, impliqué dans une affaire de pédophilie, vient d’être arrêté. Il a comparu, dernièrement, en état d’arrestation, devant la chambre criminelle près la Cour d’appel d’El Jadida, poursuivi pour attentat à la pudeur avec violence sur une fille mineure de moins de dix-huit ans. En fait, il risquait une peine allant de dix à vingt ans de réclusion criminelle selon les dispositions de l’article 485 alinéa 2 du code pénal qui stipule que «l’attentat à la pudeur consommé ou tenté avec violences sur la personne d’un enfant de moins de dix-huit ans, d’un incapable, d’un handicapé, ou sur une personne connue pour ses capacités mentales faibles, est puni de la réclusion de dix à vingt ans».
En effet, il déambulait, la nuit, juste à côté de la gare routière de la ville d’El Jadida, lorsqu’il a mis la puce à l’oreille des policiers qui effectuaient une ronde routinière. Et pour vérification d’identité, ils lui ont demandé de leur décliner sa carte d’identité nationale. Leurs soupçons étaient fondés. Bref, il était fiché à travers les commissariats de police des quatre coins du pays comme un pédophile qui a abusé d’une fillette, âgée de neuf ans. Sans tarder, il a été considéré en arrestation. Placé en garde à vue, il a été soumis aux interrogatoires.
L’enquête a révélé qu’il a fait l’objet d’une plainte portée par les parents de la victime auprès de la gendarmerie de Sidi Bouzid. Selon la plainte, le crime a eu lieu dans l’un des douars de la commune urbaine Moulay Abdellah relevant de la province d’El Jadida.
Devant la Cour, il a avoué son crime tout en demandant aux juges de lui pardonner parce qu’il n’avait pas l’intention, au départ, de la toucher, ni elle, ni les autres enfants qui jouaient avec les siens. Depuis qu’il a loué son domicile jouxtant celui des parents de la victime, il n’a jamais touché un enfant.
«Nous sommes des voisins qui se respectent et nos enfants jouent ensemble», a-t-il expliqué à la Cour.
Malheureusement, lorsque les trois enfants de ses voisins dont la victime sont venus chez lui pour jouer avec les siens, il n’a pas su quelle mouche l’a piqué pour commettre ce crime. C’est du moins ce qu’il a déclaré devant la Cour. Sans savoir comment et pourquoi, il a conduit la fillette dans une chambre pour abuser d’elle sexuellement.
Après les délibérations, la Cour l’a jugé coupable tout en le faisant bénéficier des circonstances atténuantes. Il a été condamné à six ans de réclusion criminelle. Un jugement que la famille de la victime a considéré comme très clément.













