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Sur la piste d’un trafiquant de cocaïne

Nous sommes le vendredi 28 mars. La veille, une information est tombée entre les mains des éléments de la police judiciaire du district de Sidi Bernoussi, à Casablanca : « Il y a un trafiquant de drogue qui vend de la cocaïne… ». Pour s’assurer que l’information est vraie, il fallait connaître celui qui était à l’autre bout de fil. C’était un indicateur. L’information provenant d’un indic est le plus souvent exacte. Pour arrêter ce trafiquant de cocaïne, la police devait lui tendre une souricière. C’est l’indicateur qui va jouer le rôle du client qui cherche quelques grammes de cocaïne. Un rôle très risqué qui peut lui coûter cher.
L’indic a téléphoné au trafiquant de drogue et lui a expliqué qu’il a besoin de deux doses. Après un marchandage au téléphone, ils ont fini par fixer le prix autour de quatre cents dirhams. Ils se sont mis d’accord pour se rencontrer dans un café du boulevard 2 Mars. Quand le client-indic est monté en voiture et a démarré, les éléments de la police judiciaire de Sidi Bernoussi l’ont suivi à bord d’un autre véhicule. Ils avaient pris leur précaution pour ne pas éveiller les soupçons du trafiquant. Tout d’un coup, ce dernier a téléphoné à son client pour changer le lieu de leur rencontre.
La destination ? Quartier des Habous, préfecture des arrondissements de Mers Sultan-El Fida. Une voiture, Kia Picanto, s’est arrêtée dans un coin du quartier et le client-indic qui a laissé sa voiture un peu plus loin du lieu fixé est monté faisant semblant qu’il prenait ses précautions afin de ne pas être repéré par la police. Une astuce pour rassurer le trafiquant de cocaïne.
Ce dernier qui était derrière le volant a démarré et ne s’est arrêté que lorsqu’il est arrivé au boulevard 2 Mars. Les policiers qui suivaient la Kia Picanto se sont arrêtés au niveau du même boulevard. Quand le client-indic s’est apprêté à descendre de la voiture du trafiquant de drogue, les enquêteurs avaient déjà quitté leur  voiture. Ils attendaient le moment opportun pour arrêter le mis en cause. Le trafiquant de cocaïne ne leur a pas facilement cédé. Mais, il a fini par être arrêté en possession d’une quantité de quinze grammes de cocaïne et a été conduit au commissariat. Âgé de vingt-huit ans, ce trafiquant de cocaïne a pris la place de son frère qui a été arrêté depuis belle lurette pour le trafic de la même drogue. Sans dévoiler son fournisseur, il a été traduit, lundi dernier, devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca.

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