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Trois malfrats écopent de 45 ans de réclusion criminelle

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45 ans, telle a été la peine à laquelle la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a condamné trois malfrats qui ont commis des agressions au couteau tout en violant collectivement l’une de leurs victimes.

Ces trois jeunes hommes qui comparaissent devant la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca ont trois points en commun : ils sont tous les trois vingtenaires, repris de justice et ont quitté très tôt les bancs de l’école. Ils nient catégoriquement les charges retenues contre eux. Celle d’avoir constitué une bande de malfaiteurs alors que devant les limiers de la police judiciaire, selon leurs déclarations consignées dans les procès-verbaux de leurs auditions, ils ont avoué s’être rencontrés à la prison d’Oukacha, à Casablanca pour décider de reprendre ensemble leurs actes criminels dès leur relâchement. Une décision qu’ils ont exécutée une fois en dehors des murailles de la prison.

«Je ne les a jamais rencontrés en prison», a déclaré chacun d’eux devant les trois magistrats de la chambre criminelle.
Seulement le représentant du ministère public qui n’a pas cru à leurs paroles leur a demandé les raisons pour lesquelles ils ont avoué devant les enquêteurs de la police judiciaire avoir agressé sous la menace des armes blanches plusieurs victimes, d’avoir violé collectivement une jeune femme et d’avoir maltraité sauvagement d’autres alors qu’ils étaient sous l’effet de la drogue. En réponse, ils ont déclaré qu’il s’agit d’accusations que les enquêteurs leur ont attribuées. Toutefois, la jeune femme, victime de viol collectif, a pris la parole pour réfuter leurs déclarations. Cette dernière a révélé, lors de son témoignage, que le trio lui a coupé le chemin pour l’agresser et la violer collectivement.

«Il était 20 h lorsqu’ils m’ont agressée et violée. L’un d’eux m’a sodomisée, M. le président. Je me souviens parfaitement de leurs visages», a-t-elle affirmé tout en indiquant au président de la Cour celui qui l’a sodomisée.
Elle a ajouté lors de ses déclarations qu’elle n’arrive pas à fermer l’œil de la nuit depuis le drame tout en précisant qu’elle n’a jamais imaginé qu’il y ait de tels monstres.
D’autres victimes sont passées devant la Cour pour présenter leurs témoignages. L’une d’elles a montré la blessure que lui a causée l’un des trois malfrats lorsqu’elle a manifesté une résistance pour les empêcher de l’agresser.

Prenant la parole, le représentant du ministère public a pris en considération l’exemple des deux victimes, celle qui a été violée et celle qui a été blessée pour prouver à la Cour que les trois malfrats sont bel et bien des criminels qui méritent une peine lourde. Quant aux avocats de la défense, ils ont sollicité la Cour de les faire bénéficier des circonstances atténuantes.
La Cour a jugé les trois mis en cause coupables et les a condamnés à quinze ans de réclusion criminelle chacun

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