Sa photo a fait le tour des réseaux sociaux, samedi 12 octobre. Car, il est sorti de chez lui, au quartier Zaouia dans la commune rurale Sid L’Mokhtar qui relève de la province de Chichaoua, sans plus donner signe de vie. Agé de douze ans, il devait être aux bancs d’un collège. Malheureusement, il s’est retrouvé dans un atelier de la mécanique aménagé pour la réparation des pompes et des moteurs de puits pour apprendre le métier. Où il a disparu ? En fait, personne n’en a la moindre idée. Il fallait attendre le lendemain, dimanche 13 octobre, pour que son cadavre soit retrouvé juste à côté d’une ferme agricole limitrophe du quartier Al Inara présentant une grave blessure à la tête. Bref, il a été tué. Les enquêteurs de la gendarmerie royale qui se sont chargés de l’affaire se sont rendus, aussitôt, à l’atelier de la mécanique où il travaillait afin d’interroger toutes les personnes qui semblent être proches de la victime, notamment son patron et un adolescent, travaillant dans une forge à proximité de l’atelier de la mécanique. Interrogé sur sa relation avec le défunt et sa mort, cet adolescent a rapidement craché le morceau en avouant être le meurtrier. Pour un malentendu que les enquêteurs n’ont pas encore révélé, cet adolescent, âgé de dix-sept ans, est arrivé à surprendre l’apprenti mécanicien par un coup de pierre à la tête puis a pris la fuite laissant la victime sur les lieux. Le mis en cause a été maintenu en garde à vue avant d’être traduit devant le parquet général près la Cour d’appel de Marrakech.